Salut, chère Marie
Je salue le départ de cette chère Marie Vallerand, grande vivante, qui a beaucoup travaillé à la radio dans la région de Québec. Je l’ai connue à la radio communautaire CKRL. Je l’aimais beaucoup. File vers les étoiles, chère Marie.
Cette photographie fut prise par Xavier Harmel, il me semble bien, à l’automne 1994, au Château Frontenac, à Québec, lors du lancement du premier tome de la biographie de René Lévesque par Pierre Godin, publiée aux Éditions du Boréal. Verseau, née le 24 janvier 1961, Marie a alors 33 ans.
POUR LES PERSONNES QUI ONT CONNU MARIE, PRIÈRE DE METTRE À VOTRE AGENDA LA TENUE D’UNE RENCONTRE AMICALE, EN PRÉSENCE DE SA FAMILLE, AU CAFÉ-BISTRO LE CHANTAUTEUIL, LE SAMEDI 19 JANVIER, À 14 HEURES.
LE CHANTAUTEUIL SE TROUVE AU 1001, RUE SAINT-JEAN, COIN D’AUTEUIL, À DEUX PAS DE LA PLACE D’YOUVILLE, À QUEBEC. LE BUS VOUS Y AMÈNE FACILEMENT ET IL Y A UN STATIONNEMENT SOUTERRAIN PUBLIC TOUT PRÈS DU PALAIS MONTCALM.
* * *
Et voyez, les visites sur ce site qui n’ont de cesse.
Nous sommes maintenant le mercredi 9 janvier, à 17 heures 39. Google Analytics me dit que, déjà, en un peu plus de 24 heures, 931 personnes différentes viennent de venir pour s’informer de notre chère Marie. Cette femme parmi nous a marqué beaucoup de monde !
Il est 1 heures 20 dans la nuit du 10 janvier. Voilà que 1 276 personnes sont venues s’informer de notre belle Marie. Merci à celles et ceux qui ont échappé un témoignage en passant. Aux autres visiteurs, il vous sera toujours possible d’y être présents à votre manière. Ces témoignages ont maintenant une pérennité. Ils demeureront là tout à fait, comme tout autre sur ce site interactif. Merci à Vous. Désormais, une bougie brûle sur ce site pour Marie.
Le jeudi 10 janvier, à 14h. 09, Google Analytics dit que 1 561 personnes différentes sont maintenant venues sur ce site précisément pour s’informer de notre chère Marie.
Et les personnes s’ajoutent et s’ajoutent pour Marie. À 21h 15 : 1 772
Le vendredi 11 janvier, à 13h. 47 : 1 982
À 20h. 20 : 2 142
Le samedi 12 janvier, à 14h. 55 : 2 359
À 22h. 05 : 2 439
Le dimanche 13 janvier, à 11h. 20: 2 504
À 20h. 55 : 2 557
Le lundi 14 janvier, à 13h. 20 : 2 604
À 20h. 48 : 2 676
Le mardi 15 janvier, à 13h. 30 : 2 722
À 21h. 25 : 2 751
Le mercredi 16 janvier, à 19h. 10 : 2 817
Le jeudi 17 janvier, à 14h. 40 : 2 987
Le vendredi 18 janvier, à 15. 40 : 3 021
Le samedi 19 janvier, à 11h. 30 : 3 052
Le dimanche 20 janvier, midi 30 : 3 104
Le lundi 21 janvier, 7 heures : 3 139
Le mardi 22 janvier, 9h. 52 : 3 169
Le jeudi 24 janvier, 16h. 45 : 3 226
Le vendredi, 25 janvier 7h. 58 : 3 233
Le samedi, 26 janvier 16h. 30 : 3 257
Le dimanche, 27 janvier, 8h. 07 : 3 262
À ce jour, au 25 septembre 2013 : 4 686
Au 30 novembre 2013 : 4 743
Au 28 décembre 2013 : 4 947
Au 19 mai 2014 : 5 078
Au 24 mai 2014 : 5 085
Au 1er août 2014 : 5 118
Au 3 novembre 2014 : 5 187
Au 17 décembre 2014 : 5 202
Au 21 février 2015 : 5 266
Au 15 mars 2015 : 5 277
Au 17 avril 2015 : 5 291
Au 22 mai 2015 : 5 298
Au 8 septembre 2015 : 5 327
Au 3 octobre 2015 : 5 340
Au 28 octobre 2015: 5 349
Au 8 décembre 2015 : 5 358
On dirait bien qu’une bougie brûle pour Marie depuis le 8 janvier 2013. Régulièrement, quelqu’un s’amène ici, avec une pensée pour elle. Cela me réjouit tant, car je l’aimais beaucoup.
Au 25 décembre 2015 : 5 364
Au 1er janvier 2016 : 5 366
Au 8 janvier 2016 : 5 400
Au 15 janvier 2016 : 5 469
Au 2 janvier 2017 : 5 481
Au 21 mai 2017 : 5 515
Au 7 janvier 2018 : 5 666
Au 8 mars 2018 : 5 703
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Et maintenant les témoignages.
D’ailleurs, vous trouverez plus bas le message d’Alix, une des filles de Marie, un mot qui réconforte tellement.
Je me joins à toi pour offrir mes plus sincères condoléances à ses proches et ses amis. Elle fut une collègue avec qui j’ai eu du plaisir à travailler.
Merci beaucoup, cher Normand.
Voilà une nouvelle qui me scie les jambes.
Belle Marie! Un esprit vif, un regard inquisiteur, une charmeuse-née.
D’une culture fascinante bien alimentée par une curiosité avide.
Je salue ses proches, ses merveilleuses filles avec qui je partage l’incompréhension de ce départ beaucoup trop hâtif.
Merci infiniment, cher Stéphane. Manifestement, tu as bien connu cette belle Marie, attachante, si attachante de vie. Moi-même, je vais te dire, j’ai des textes à écrire pour un mandat et j’arrive bien mal à faire le vide dans ma tête de cette nouvelle insupportable. Dieu qu’on se retrouve soudain privés, appauvris !
Je suis sans voix et sans mot. Que de souvenirs ensoleillés et rieurs me reviennent et que je garderai précieusement. Fou rire dans les salles du Musée de la civilisation, réflexions philosophiques de bas et hauts étages, coups pendables, dîners en jasant de nos enfants où j’avais une portion « pour Marie ». De la haut, elle pourra retrouver un micro avec son ami Co animateur à CKRL et reprendre son « monter le volume »!
Merci beaucoup, cher André, de votre témoignage. Croiser Marie, c’était toujours de rencontrer la Vie personnifiée.
D’une rare sensibilité, d’une grande intelligence et d’une formidable vivacité d’esprit, Marie était également très généreuse. La nouvelle de son départ me fait beaucoup de peine. J’ai travaillé avec elle à la radio de Radio-Canada au début des années 2000 et j’avais une grande admiration pour sa culture, son talent et sa soif inextinguible de beauté.
Vous avez tellement raison, chère Madame. Je me rappelle avoir accompagné mon ami Jacques Bertin, chanteur français qui vient régulièrement à Québec depuis 1983, à une entrevue à la radio de Radio-Canada. Je l’attendais dans la régie. À sa sortie du studio, il me dit «Dieu que cette femme est présente, vivante et intelligente !» Je lui ai répondu: «Voilà. Tu as perçu Marie avec beaucoup de justesse.» Elle était bien davantage qu’un vernis. Il y avait chez elle un supplément d’âme.
Magnifique, ta façon de la décrire, Jean. « Un supplément d’âme. » C’est l’image que je vais garder d’elle, cette généreuse, intelligente et si vive Marie. Merci de lui rendre hommage et nous permettre d’y participer.
Merci, bien chère Julie, de ton mot ! Tendresse.
En 2001, Marie m’a enseigné au Cégep de Limoilou. Elle était pétillante, intense, ricaneuse, mais également rigoureuse et oui, d’une culture débordante. Elle m’a gardée un soir, après le cours, pour m’encourager à écrire, à poursuivre des études universitaires. Ses paroles, sa confiance en moi à un moment où j’en avais énormément besoin, ont eu un impact important sur mon parcours professionnel, et elle y est pour quelque chose si aujourd’hui, j’écris poésie et fiction, si je détiens une maîtrise en études littéraires et si mes mots me conduisent aux quatre coins de la planète. J’ai toujours espéré la recroiser pour la remercier de ce qu’elle m’avait dit ce jour-là, mais je ne l’ai jamais revue. Je le fais donc ici : de tout mon coeur, MERCI, MERCI, MERCI, belle Marie. Tendrement, Valérie Forgues
Merci beaucoup, chère Valérie, de votre témoignage précieux. Je vais vous dire, tous ces mots, les uns après les autres, réjouissent nos cœurs bien sûr attristés.
Dommage ! . . . Mes plus sincères condoléances !
Merci, cher Raynald.
J’ai appris la nouvelle hier matin. Toute la journée, j’ai pensé à Marie. Quelle triste nouvelle!
Il y a quelques années, nous partagions le micro, à l’émission du matin, à Radio-Canada. Je me souviens de moments où vraiment je sentais en elle une complice. Je me souviens combien elle a été généreuse avec l’animateur que je tentais d’être.
Et puis, j’ai quitté l’émission du matin pour Second Regard. Nos chemins se sont séparés. J’avais de ces nouvelles à l’occasion.
On m’a dit que ces dernières années n’ont pas toujours été faciles pour Marie. La santé et tout. Pas facile.
Marie, je me fous pas mal de ce qu’on raconte. Je garde de toi l’image d’une femme de culture, curieuse, vive. Oui, vive!
Marie… je te souhaite de trouver la paix, la sérénité. Bonne route.
Absolument, cher Alain: «Bonne route» dans la paix, la sérénité.
J’ai eu la chance d’avoir Marie comme enseignante en communication au cegep. Son cours était de loin mon préféré. Elle réussissait à aller chercher les jeunes et les motiver en proposant de nombreuses visites et activités culturelles qui se démarquaient du « cursus » souvent trop rigide de plusieurs cours.
Merci prof Vallerand! Vous m’avez donner la piqûre des communications et de la scène culturelle.
Merci beaucoup, cher Guillaume, de témoigner à votre tour au sujet de notre chère Marie, enseignante.
Un petit supplément d’âme, un indéfinissable charme, une petite flamme… paraphraser France Gall ici nous obligerait à ajouter tellement. Car elle a…vait ce petit quelque chose que les autres n’ont pas, n’auront jamais…
Un an à partager des bureaux dans le fameux bungalow de Radio-Canada Québec m’ont complètement mis sous le charme. Je pensais justement à toi très fort ces jours-ci, Marie… me faisais-tu signe?
Ta belle culture nous manque déjà, ton esprit affiné tel la lame d’un rasoir aussi, surement. Ta verve unique, ton franc parler, ton manque complet de rectitude politique envolés avec toi laisseront la radio de Québec surement un peu plus terne…
Mais ce qui me manquera le plus atrocement, c’est ton rire si communicatif, seul point d’accès à ton âme si belle…
Moi et mes enfants nous prieront pour tes filles que tu quittes malheureusement trop tôt.
Adieu Marie! Un ange de plus monte au ciel… Et gare à vous-autres là-haut!
Je vais vous dire, Monsieur Rodrigue, j’adore que celles et ceux qui ont connu Marie la définissent ainsi si justement. Elle nous était précieuse dans nos vies.
Il y a déjà quelque temps que je me demandais ce qu’il était advenu de cette géniale chroniqueuse culturelle qui « sévissait » à l’émission du matin de la première chaîne de la SRC. Elle a laissé un vide qui n’a jamais été comblé depuis. Certains sont des groupies de musiciens, d’autres d’écrivain célèbres, moi ce sont les journalistes! J’ai profondément aimé cette femme, sa très grande culture et son sens aigu de la communication. Marie Vallerand ou comment livrer, en toute intelligibilité, à un large public, un contenu exigeant, parfois ardu mais toujours passionnant.
Merci à vous chère Madame, merci beaucoup! Je ne suis pas prêt de vous oublier. Peut-être la SRC serait-elle bien inspirée de nous rediffuser quelques-unes de vos chroniques, pour vous rappeler à notre défaillante mémoire et aussi, qui sait, peut-être montrer la voie ?
Merci beaucoup, cher François.
Merci Jean pour ces mots. Je dois pas mal à Marie, une sacrée dame (et une grande). Pensées pour ceux et celles qui restent, pour ses filles.
Ah, merci beaucoup à toi, cher Antoine.
Hier, j’avais dit à Richard Boisvert, l’auteur du texte sur Marie dans le journal Le Soleil et qui me demandait la permission de référer à mon texte, que la nouvelle de son décès avait été comme un grand feu de brousse en avant-midi dans le monde des communications.
Et voilà qu’il m’envoie un courriel me disant : «Le feu de brousse atteint la colline parlementaire.» Y est attaché le texte suivant :
Déclaration du ministre Maka Kotto – Décès de Marie Vallerand
QUÉBEC, le 9 janv. 2013 /CNW Telbec/ – En réaction au décès de la chroniqueuse culturelle Marie Vallerand, qui s’est éteinte lundi dernier, à l’âge de 51 ans, le ministre de la Culture et des Communications, M. Maka Kotto, a tenu à exprimer sa profonde tristesse face à la disparition d’une femme attachante, érudite et passionnée des arts et des lettres.
Marie Vallerand a fait sa marque sur la scène culturelle de Québec et a imprimé son style dans les médias avec lesquels elle a collaboré. « Au cours de sa carrière dans les médias écrits et électroniques, Mme Vallerand a traité avec compétence et humour d’une foule de sujets, avec une prédilection pour les arts et la culture. Elle faisait le bonheur de celles et de ceux qui, comme elle, se passionnaient pour la lecture, le cinéma, la musique et toutes les formes d’expression artistique », a déclaré M. Kotto.
« Ses collègues et les lecteurs admiraient son esprit pétillant, son talent de communicatrice,son franc-parler et cette fine sensibilité qui lui donnait un regard humain et perspicace sur la société et la culture québécoises. Je tiens à exprimer mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de cette femme d’exception », a ajouté le ministre.
Merci beaucoup, cher Richard.
Tendre Marie,
Marie tu es une femme remarquable, une femme d’une grande culture, d’une grande générosité et évidemment d’une immense curiosité. Je te dis simplement bon repos et tu auras été une grande passeuse de ta grande passion: la littérature pour moi et pour les tous.
Merci Marie !
Martin
Voilà, Martin, ce message partagé s’envole.
Depuis hier matin, Marie envahit mes pensées.
Je nous revois partager nos regards complices entre ses nombreuses tours de livres, déposés en pile sur son bureau. J’aimais les remettre en ordre quand je la remplaçais. Chaque fois, elle me remerciait en me disant de répéter l’exercice. Je tenais à ce qu’elle retrouve son lieu chronologiquement rangé pour qu’elle s’y retrouve et que mon passage s’insère bien dans son univers. Ça la faisait rire de me voir ranger ainsi!
Elle me laissait m’infiltrer dans ses avoirs professionnels avec grande confiance, confiance que je n’aurais jamais trahie.
Marie était une grande source d’inspiration par son savoir, son intelligence, mais aussi par sa grande fragilité et son humanisme.
J’ai souvenir encore… d’une belle Marie. Sois heureuse et ouvre tous les micros qui te plaisent pour qu’on entende chanter tes fous rires.
Ciao!
Que j’aime votre message, chère Vous ! Vous nous proposez notre Marie sous un jour bien peu connu. Et nous voilà complices de vous deux. Merci tant.
Brillante et sensible Marie,
la grande tristesse causée par ton départ se mêle étrangement à plein de lumineux souvenirs de toi qui émergent de ma mémoire. Je suis certaine que de l’autre côté du ciel où tu es maintenant, il existe la plus grande et la plus fantastique bibliothèque qui soit, contenant tous les livres de la terre — avec en prime, tous leurs auteurs depuis le début des temps ! Suffisamment pour combler ta merveilleuse et vivace curiosité et déclencher tes lumineux éclats de rire !!
Si jamais elle était difficile à trouver à travers les nuages, tu es toujours la bienvenue pour revenir la nuit visiter mes rayonnages au Centre de documentation. Tu connais le chemin, pour l’avoir fréquenté à l’époque où tu travaillais au Musée de la civilisation… et même un brin après ! Chère belle Marie, lis tout ton content … et pas la peine de reclasser les bouquins après, ce sera avec plaisir — et complicité — que je le ferai pour toi le matin venu.
Merci, chère Madame Lafond, de toute cette douceur et de toute cette tendresse pour Marie.
Grâce à l’émission Sexe et Confidences, j’ai fait la rencontre de Marie cette personne remarquable. Arrivée via la recherche, elle est ensuite passée aux chroniques. Elle saupoudrait notre travail de poésie et de beauté. C’était sa spécialité. Il y a dix ans déjà et je suis certaine que toute l’équipe se souvient.
Bonne route chère Marie!
L-A
Bien oui, à Quatre-Saisons, je me rappelle bien, chère Madame Saulnier. Grâce à Marie, j’avais été un des invités à votre émission dans les studios du pied de la côte d’Abraham.
Marie, c’était une femme brillante dans tous les sens du terme.
J’ai eu la chance d’avoir une relation privilégiée jusqu’à la fin.
Une femme d’honneur et de convictions qui ne pouvait que réagir franchement face à ce qui se déroulait autour d’elle.
Vous serez impressionnés de savoir ce dont regorge sa bibliothèque personnelle qui s’étant sur plus d’un mur du domicile.
Je n’en veux à personne pour les coupures budgétaires effectuées il y a quelques années à Radio Canada. Mais, Marie y avait sa place. Tout le monde le reconnait. Et ce qu’elle avait à transmettre à ses auditeurs au-delà du contenu constructif : c’était elle. La richesse d’un savoir qui touche la conscience. La conscience. Le savoir. Je répète: la conscience, le savoir.
Certaines personnes sont indéfinissables. Elles passent en coup de vent et elles font trembler le monde par leur charme et leur vérité. Simplement en étant là. Dans l’insoutenable légèreté du temps toujours perdu à se demander pourquoi cette capacité leur appartient. À elles, à elles seules…Une robe à pois, un ours en peluche, des souliers rouge vifs sur des journaux qui ne veulent plus rien dire. Ton visage qui revient comme une comète indéfinie. Et ce sourire…Et ces yeux qui voient si clair.
Tu m’auras donné le goût du bon goût, la curiosité de vouloir apprendre par moi-même, l’envie de m’exprimer purement dans ce que je suis. Je ne veux pas te faire de blabla cybernétique. Je n’ai pas grand chose à prouver aux écrans. Je vais plus te faire un requiem transcendantal broche à foin en buvant du vin blanc à la place. Dans les circonstances, c’est sûrement une bien meilleure manière de communiquer.
Mais, je voulais juste faire partie de l’accumulation de témoignages. Le compte goûte de ta marque indéniable sur Terre. De près ou de loin , il y a des gens qui pensent à toi…tu leur a légué des parties de toi-même. L’inoubliable… Des plûmes, des clés : c’est plus digne que des pot-de-vins et des flatteries de surface… Au final, on s’en souvient et on dit merci en silence. J’imagine.
En effet, tu étais pour moi comme une seconde mère. Celle à qui on dit tout ce qu’on ne peut pas dire à l’autre, une pimp de culture, une éveilleuse, une affuteuse d’humour noir blanc rouge jaune avec des rayures et tout ce que vous voudrez.
Et pour ce qui est de tes filles, elles s’en sortiront aussi. Toujours plus éclatantes à chaque battement d’aile comme le veux la tradition.
Ta mémoire restera impérissable. Scellée à même le cœur des choses vivantes.
L’amour ne meurent jamais. Il se transforme. Il se déplace.
» Tu habites un projectile, qui s’éloigne
Et moi, je suis immobile »
Ouf ! Comment Vous remercier, chère Émie, de nous donner, à nous aussi, ce message absolument magnifique en partage !
Quel plaisir et quel chance que j’ai eu à te cotoyer, ta présence et tes rires fous ne laissait personnes indifférents,
j’offre mes sympathies à toutes la familles
Merci beaucoup, cher monsieur Fortin. Un vieil ami m’écrit, «hors d’ondes» : Ce mouvement de reconnaissance envers Marie Vallerand fait boule de neige. Sa voix brillante résonne à nouveau sans savoir pourquoi nous ayons pu accepter de ne plus l’entendre.
Longue vie à la radio libre.
Ciao.
Je viens de lui répondre : Il y avait une grande soif de prendre la parole à son sujet manifestement. Tu vois, ça continue, seulement cette nuit, 70 autres nouveaux visiteurs sont venus sur le site pour Marie. Et c’est sans compter les messages comme le tien, «hors d’ondes», ou dans ma boîte vocale à la maison. C’est incroyable de voir comment cette femme était aimée.
À lire ces témoignages, son passage n’aura pas été vain, de toute évidence. Je m’en inspire en guise de reconnaissance. Soyons ésotérique et souhaitons que toutes ces belles qualités pulvérisées par l’ingrate fatalité de l’existence rejaillissent sur ceux et celles qui restent.
Merci beaucoup, cher Gilles.
Je suis un ex de CKRL, exilé dans la métropole. Quelle triste nouvelle. Merci Marie pour tout.
Merci beaucoup, cher Jean Robert.
oh la la… quelle nouvelle triste… Une nouvelle qui m’a fait rebondir aux années 90 alors que j’ai côtoyé Marie pendant une dizaine d’années..
Une Marie aux yeux d’un bleu foudroyant, capable de vous remplir d’amour d’un seul regard, ou vous pétrifier si Marie n’était pas dans une bonne journée.
Rieuse, passionnée des arts, je me souviens de nos discussions animées à la sortie d’un spectacle ou d’un film..
Quand elle aimait quelque chose,.. elle aimait! même chose si elle détestait. Mais avec Marie, on savait sur quel pied danser. Pourvue d’un vocabulaire vaste, d’une culture générale gigantesque, elle argumentait avec tant de conviction, tant de passion, qu’ elle pouvait même vous faire changer d’avis en une seule phrase!! La fameuse citation de Boileau « Ce qui se conçoit bien…. » lui allait comme un gant.
Fêteuse aussi cette Marie.. Je me souviens particulièrement d’un certain soir au Château Frontenac où nous avions dépassé les bornes de « chroniqueuse culturelle qui doit se coucher le plus tôt possible », et où nous avions poursuivi « notre travail » jusqu’à 3 heures du matin…
Je pense que ,malheureusement, le talent de Marie n’a pas toujours été reconnu à sa juste valeur…. Elle aurait pu continuer encore longtemps dans ce métier.
Salut Marie…
Doris Larouche
chroniqueuse culturelle pendant 13 ans à Québec
animatrice « Café, boulot, Dodo », Saguenay
Merci, chère Doris, de ton témoignage de vie quotidienne avec Marie, en provenance de ton cher Saguenay, en amont de Québec.
Merci pour vos doux témoignages sur ma mère. Je vous lis attentivement.
Je t’embrasse fort, si chère Alix. Et je t’en prie, embrasse Solène pour moi. Merci beaucoup de ton mot qui réconforte tout le monde, sois-en certaine. Et tenez bon, voyez comme nous sommes nombreuses-nombreux avec vous autres, belles chattes.
Lundi matin, j’ai pensé à toi Marie en me demandant ce que tu étais devenue…alors que tu filais vers les étoiles pour reprendre les mots de Jean. Je ne t’oublie pas, je ne t’oublie pas, je ne t’oublierai pas … File, oui, file, ma belle, vers les étoiles…éclaire-les de ta lumière.
Merci infiniment, chère Christiane.
-«Marie?»
…
Tu as changé de longueur d’onde…
Ici, ton rire de lumière nous manquera. Sois patiente si possible, car ça nous prendra un peu de temps pour t’entendre autrement, sur des longueurs d’onde éminemment plus subtiles…
Toi, le subtil, ça te coulait dans les veines, ça allumait ton regard, ça blanchissait tes dents, sapristi! Quant à nous, va nous falloir aiguiser nos antennes et ré-apprendre à te syntoniser Marie, on va serrer les rangs pour rendre le vide un peu plus acceptable On te fera honneur le mieux possible. Promis
P’is sapristi, rien n’arrête l’amour! Alors t’auras du courrier pas mal, je crois.
Merci, merci, chère Madame Dubuc.
Un esprit vif, un sens de l’humour actuel rempli de culture, de compréhension, de respect, d’agréable : Marie, cette personne aussi proche de nous, toujours plus que prête à nous accueillir chez-elle et nous offrir un lit au sous-sol, ou encore une bonne assiette, ou un café…..
…le taxi de l’au-delà s’est trompé d’adresse…
Lorsqu’on en vient au résonnement relatif au fait que la vie continue et que le soleil a le droit de se lever le 8 janvier, il serait égoîste de ne pas se demander pourquoi la faucheuse ne nous a pas choisis, nous…
Merci beaucoup, cher Monsieur Raymond.
Cette Marie semblait tres précieuse a votre personne,mes plus sincères condoléances.
Elle le fut à beaucoup de monde, cher Monsieur Gaudreault. Ici, dans notre région, elle en a beaucoup enrichi la vie culturelle. Merci de votre sympathie.
Marie avait toute une personnalité. Dans son cas, l’intensité avait un visage. Tantôt Marie-la-coquine, tantôt Marie-la-passionnée, elle était tout sauf banale. Lorsque nous avons fait vie commune pendant 4 ans, Marie possédait déjà sa tribu composée de Alix et Solène. Elle a tout de même accepté immédiatement la venue d’un nouvel enfant dans son environnement; mon fils Julien. Marie-la-généreuse avec ses bons mots pour tous. Sa façon de se dandiner sur une patte et sur l’autre, lorsqu’elle s’entretenait avec vous, ne faisait que capter votre attention. Si au cinéma, au théâtre ou ailleurs lors d’un spectacle, il vous était donné de voir une petite lumière briller dans le noir, c’est Marie-la-journaliste qui prenait des notes au fil de l’évènement, avec son petit stylo-lampe de poche.
Marie, merci pour le bons moments passés ensemble dans cette petite famille nucléaire, nos petits voyages, les soupers devant la télé pour rien manquer, comme tu disais lolll et tellement d’autres choses!
God bless you, Marie-la-nouvelle étoile !
Jacques
Merci beaucoup, Jacques.
« Dans toutes les larmes s’attarde un espoir. » Simone de Beauvoir
« Mes dix-huit années de recherche sur les morts imminentes remettent en cause tout ce que nous avons appris, tout ce que nous croyons admis sur un plan rationnel, qu’il s’agisse de savoir médical ou scientifique. » Dr Jean-Pierre Jourdan
« Il m’arrive souvent de songer : « Que ferais-je si j’arrivais à ce point de ma vie ? Où irais-je ? Comment ferais-je face à mes pensées ? » Nous devrions, à tout le moins, avoir une science objective capable de nous dire ce qui nous arrive à tous lorsque nous mourons. Je crois que les morts imminentes détiennent la clé qui nous permettra de résoudre cette énigme. En les étudiant davantage, nous pourrions découvrir la vraie nature de la relation entre l’esprit et le cerveau, et répondre à la question plus générale sur l’existence d’une vie après la mort. » Dr Sam Parnia
À Solène et Alix,
J’ai croisé Marie à un moment donné de sa carrière, pour un contrat trépidant et exigeant. Elle avait effectivement toutes les qualités que les témoignages relatent sur cette page de Jean Provencher. Et j’aimerais ajouter quelque chose. Je garde le souvenir d’une mère attentionnée, qui aimait ses filles. Vous aviez environ 8 et 10 ans à ce moment. Et les lendemains préoccupaient beaucoup Marie, comme toutes les mères monoparentales.
Alors, Solène et Alix, soyez sûres d’une chose : votre mère était non seulement brillante, intense, mais aussi brave, batailleuse, vous étiez sa préoccupation première, son bonheur, sa fierté.
Je pense bien à vous, toutes les deux, en ces jours difficiles. Surveillez vos rêves (éveillés et ceux de la nuit), ainsi que les pensées qui vous viendront subitement à l’esprit : c’est votre mère qui n’est pas loin de vous ! Dans le silence, peut-être arriverez-vous à l’entendre et à ressentir son étreinte.
« Mes recherches m’ont conduite à une conclusion scientifique remarquable : la mort n’existait pas, en tout cas pas dans sa définition traditionnelle. J’avais le sentiment que toute définition nouvelle devrait aller au-delà de la mort du corps physique. Elle devrait prendre en compte la preuve que nous détenions, selon laquelle l’homme a également une âme et un esprit, une raison supérieure de vivre, un sens de la poésie, quelque chose de plus que la simple survie, quelque chose d’immortel. » Dr Élisabeth Kübler-Ross
Françoise
Merci à vous, Françoise.
Je vous propose un texte de Charlie Chaplin
« J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables…j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables…j’ai agi par impulsion, j’ai été déçu par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi…j’ai tenu quelqu’un dans mes bras pour le proteger…j’ai ri quand il ne fallait pas…je me suis fait des amis éternels…j’ai aimé et l’ai été en retour…mais j’ai aussi été repoussé…j’ai été aimé et je n’ai pas su aimer…j’ai crié et sauté de tant de joie, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le coeur tant de fois…j’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos…j’ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombé amoureux d’un sourire…j’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et…j’ai eu peur de perdre quelqu’un de très spécial (que j’ai fini par perdre)…mais j’ai survécu….et je vis encore! et la vie, je ne m’en passe pas…Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer…Vis! Ce qui est vraiment bon, c’est de se battre avec persuasion, embrasser la vie et vivre avec passion, perdre avec classe et vaincre en osant…parce que le monde appartient à celui qui ose. Et La Vie c’est beaucoup trop pour être insignifiante. »
Bon voyage Marie…
JAT
Ô, merci de ce si beau texte, cher Monsieur Thibeault. Toutes et tous, nous devrions le garder dans notre besace, pour y revenir sitôt qu’on en sent le besoin. Magnifique. Sapré Marie ! Incroyables ces pistes sur lesquelles elle nous amène soudain !
J’aimerais remercier Françoise d’avoir publié un commentaire du Dr Élisabeth Kübler-Ross
C’est un commentaire rassurant pour tous les vivants !
Voilà qui est fait.
Ton chagrin me touche beaucoup Jean. Je devine la profondeur de la perte. J’ai eu la chance unique de démarrer dans les médias au tout début de la vingtaine auprès d’une Marie Vallerand pleine d’allant, pétillante, explosive, tellement brillante. J’ai cheminé à ses côtés pendant de longues années. Dire comme je l’ai aimée et admirée! En fait, j’ai connu très peu de gens aussi vifs sur le plan des idées, avec un talent rare de communicatrice. Elle parlait, et c’était un bonheur, un feu d’artifice, elle allumait littéralement les gens qui l’écoutaient. Les écrivains qu’elle rencontraient étaient conquis par son intelligence, et elle a sans doute été la guide la plus aimée des ados au Musée (de la Civilisation), où j’ai aussi travaillé à ses côtés. Sans doute à cause de son côté rebelle et frondeur qui étaient la base même de son tempérament. Ça n’a pas toujours été facile pour elle, mais Marie marquait les gens, profondément. Je peux dire qu’elle a forgé en partie la personne que je suis devenue. Et j’ai de la peine de la voir partir bien trop tôt: c’est d’une telle injustice. Toutes mes pensées vont à ses proches, qui demeurent. Je sais à quel point elle est et demeurera irremplaçable.
Merci beaucoup, chère Catherine, de ce témoignage.
Une perte énorme. Que de bons souvenirs tant professionnel que personnel.
Merci, cher Richard.
Marie… Dans une autre vie, comme tu disais.
Tu étais bien sûr lumière. Drôle, généreuse et tellement brillante.. Dans la pénombre de ces premières fondaisons , des talents sont nés.
Salut Marie.
Merci, Monsieur L’Heureux.
Chère Marie,
Incroyable mélange de Marilyn et Ducharme. Je suis heureuse que nous ayons partagé un bout de route. Je suis triste que la tienne se soit montrée si exigeante et qu’elle se termine si tôt.
L’année dernière, dans un commerce de Québec, une jeune femme, un badge «Alix» épinglé au revers de sa veste s’est avancée vers moi. Ce sourire éclatant, cet oeil pétillant, j’ai immédiatement reconnu ta fille.
À Alix, à Solène, à Marc, à Francine et à tous ses proches je souhaite bon courage et je vous transmets la grande tendresse que j’éprouve à votre égard.
Merci de votre précieux témoignage, chère Madame Giguère.
Quel drame, quel départ.
Marie, les mots me manquent. Mes mots sonnent si banales alors que mes idées résonnent… Une panoplie d’images me reviennent en tête et dressent une image d’une femme passionnée, fonceuse, sensible, drôle, et si intelligente. Mais tu étais encore plus que ça. Tu étais une mère fière de ses filles, aimante et battante. Tu était la « maman cool » de la gang. On pouvait se confier, te dire tout se qui nous trottait dans la tête, même nos grands secrets! Tu étais une grande confidente.
Par dessus tout, tu savais pousser les limites avec ton audace et grandeur d’âme! Tu nous poussais à en savoir plus, tu nous poussais se dépasser, foncer même si c’est à contre courant, pousser la folie dans de grands rires, pousser nos idées plus loin et explorer nos talents… Tu étais une fonceuse!
Malgré le chagrin et l’incompréhension, je dois m’avouer un petit sourire quand je pense à toi Marie, une femme si vraie. J’ai eu le privilège de partager des bons moments « chillage » autour d’un bon film du monde, une pile de revues, des journaux et une bouteille de vin blanc. Ces soirées entre filles qui finissaient par de la musique, des chants à tu tête et des grands rires resteront dans mes bons souvenirs du secondaire et CEGEP.
Je pense fort fort à tes filles que tu aime tant. Je me donnerai le devoir de les faire sourire même dans cette période difficile.
Entre deux party en haut… prend soin de toi aussi! XxX
La « Kid Kodak » aka Andréanne Des Aulniers
Merci infiniment, chère Madame Des Aulniers, de votre fort beau témoignage.
Marie, c’est celle qui a accueilli la jeune journaliste terrifiée que j’étais, qui entrait à Radio-Canada à 26 ans… On m’avait demandé de remplacer Marie pendant ses vacances, cet été-là. J’étais morte de peur; me sentais comme une vraie imposteure. Elle m’a pris sous son aile, m’a rassurée et m’a traitée comme une égale, alors que j’étais si jeune et que je n’avais pas une once d’expérience. L’année suivante, nous avons passé l’été ensemble, à travailler sur l’émission Jamais assez de soleil. Je passais mes samedis matins avec une femme cultivée, pétillante et je continuais, à son contact, à apprendre le métier. Elle m’a fait découvrir tant d’artistes, tant d’écrivains et m’a initié à la poésie de Marie Uguay, que je ne lirai plus jamais de la même façon, maintenant. Repose en paix chère Marie. Et merci d’avoir été dans ma vie.
Merci de ce bien bel hommage à Marie, chère Martine.
J’ai travaillé avec Marie comme guide au Musée de la civilisation à l’époque où Catherine Lachaussée et elle ont débuté leur carrière à la télévision communautaire. Marie était une femme très chaleureuse, d’une énergie débordante, d’une grande intelligence. Plus tard, ça m’a toujours fait beaucoup plaisir d’entendre ses reportages à Radio-Canada.
Je me souviens de Marie enceinte et épanouie, plein de joie de porter son premier enfant qu’elle désirait tant.
Mes sincères condoleances à sa famille.
Car la vie est si fragile…
http://www.youtube.com/watch?v=C5jE3_vTM0U
On ne choisit pas toujours la route
Ni même le moment du départ
On n’efface pas toujours le doute
La vieille peur d’être en retard
Et la vie est si fragile
On ne choisit jamais de vieillir
On voudrai rêver un peu plus
La vie n’est pas faite pour mourir
On meurt souvent bien entendu
Car la vie est si fragile
Est si fragile
Est si fragile
Est si fragile
On n’atteint pas toujours le but
Qu’on s’était fixé autrefois
On ne reçoit pas souvent son dû
La justice choisit ou elle va
Et la vie est si fragile
On est seulement ce que l’on peut
On est rarement ce que l’on croit
Et sitôt on se pense un dieu
Sitôt on reçoit une croix
Car la vie est si fragile
Est si fragile
Est si fragile
Est si fragile
Car le temps est là
Toujours là
Seule justice ici bas
On est si fragile
On marche sur l’or ou sur l’argile
Dépend de ce qu’on a reçu
On reste tout aussi fragile
Pourquoi donc se marcher dessus?
Car la vie
Car la vie
Est si fragile
Est si fragile
Est si fragile
Que dire après vos mots si beaux, chère Madame Drury ? Sinon, simplement, fort simplement, merci beaucoup beaucoup.
tous ceux qui ont connu Marie ne pourront l’oublier. Elle était unique. Que dire devant une telle perte sinon que je suis de tout coeur avec ses proches, particulièrement Alix et Solène et qu’avec le temps, notre peine apprivoisée laissera la place au souvenir. Marie l’inoubliable, Marie une amie pour toujours.
Merci, merci, merci, chère Madame Blouin.
Comme d’autres, je me suis souvent demandé où elle en était.
Parce que, tout comme d’autres, j’ai été touché par Marie.
Elle m’a inspiré.
Mais elle était tellement plus qu’un personnage.
Un jour, par avance et en retour,
qu’on pourrait dire,
elle m’a demandé conseil pour un nom :
c’est devenu Solène,
à qui je dis ma tristesse, mais aussi
mon admiration pour sa mère.
Mes remerciements à vous, cher Monsieur Louis. À son contact, cette femme nous rendait unique. Venu de la considération et du respect qu’elle avait pour la Vie. Elle était disponible à autrui. Derrière l’être à la plus navrante banalité en apparence, elle ne doutait jamais qu’il puisse se trouver une flamme, un feu. Bien grande vivante était-elle.
J’ai vu Marie pour la dernière fois en Septembre … ou Octobre dernier. L’image qui me restera de Marie : Cet après-midi passé en sa compagnie et celle d’Alix… La vie nous avait séparé pour un temps et ce jour là, on renouait avec plaisir. Je l’ai retrouvée ce jour là telle que je l’avais connu plus dix ans auparavant : Marie qui hurle de rire à nos blagues, Marie qui passe très vite sur ses propres ennuis pour pouvoir nous écouter encore, Marie qui partage tout…
C’est cette façon qu’elle avait de vous faire sentir comme la personne la plus importante au monde qui m’aura marqué à jamais…
Généreuse de ce qu’elle possédait, généreuse de son rire, généreuse de son écoute.
Encore Merci à toi Marie, de ton passage dans ma vie et celle de ma fille…
Mes condoléances et ma tendresse à vous , Solène et Alix, qui chacune à votre façon, lui ressemblez et portez en vous un peu de sa lumière.
Mes condoléances à tous les proches, amis et famille de la belle Marie.
Merci, monsieur François. Oui, généreuse, comme vous dites. Si généreuse. Chère Marie.
Merci Jean! Merci pour ce lieu virtuel les témoignages sont si touchants. Marie fut ma complice et je pense que vivra son âme à travers de tous ceux qui l ont aimé.
Et elle sait que je l aime!
Merci beaucoup beaucoup, chère Valérie. Tu es adorable. Tu as tellement raison, nous la portons en nous.
J’ai appris il y a quelques jours seulement pour Marie. J’espère que vous pourrez ajouter ce court mot à votre site. Bravo d’ailleurs pour votre idée…
Merci! André Cloutier
« Il m’arrivait parfois de me demander ce qui pouvait bien se passer avec Marie… Marie que j’avais perdu de vue depuis 13-14 ans… 15 ans peut-être… 1000 ans! L’autre soir j’ai donc « googlé » Marie, au cas où… histoire de voir ce qu’en dirait le vaste monde.
Et Google de me répondre : « Marie Vallerand décédée… », « Marie morte… ». Morte?!… Marie Marie???!!!…
Marie d’une autre vie, pour elle comme pour moi… il y a plus de 30 ans… nos années UQAM, nos années Montréal, ensemble ou séparés… je ne peux pas le croire… je n’y crois toujours pas… mais je sais que jamais je n’oublierai Marie l’énergie, sa sensibilité, sa vivacité d’intelligence… les yeux et les regards de Marie, ses rires et leurs éclats…
… alors où que tu puisses être, je t’envoie ce dernier salut tout rempli de tendresse…
… et repose en paix Marie.
Mes pensées aux filles et aux proches de Marie, et bien sûr à Francine et Marc. »
Merci tant, cher Monsieur Cloutier. Sachez qu’il n’était pas trop tard pour votre mot. L’espace demeure ouvert d’ailleurs pour que qui que ce soit qui a aimé Marie puisse témoigner. Merci, merci.
J’ai connu Marie alors que nous etions adolescents… 14-17 ans. Depuis 35 ans je me demande ce qu’elle est devenue et ce qu’elle fais… J’ai le coeur brise.
Marie n’etait pas quelqu’un qu’on oublie. A lire les commentaires, elle n’a fait que s’epanouir depuis…
Mes pensees a Francine et Marc, mes sinceres condoleances a sa famille et enfants.
Nous sommes nombreuses, nombreux, cher Monsieur Lévesque, à avoir été scié-e-s en deux par cette bien triste nouvelle.
My apologies I can only do this in English. I grew up with the Vallerand family and spent most of my teenage years with Marie, Marc and Francine. I have very fond memories of that time with them all expecially Marie, she was my best friend from 13 to 17 and we were inseparable. I loved her laughter, we had so much fun. We lost touch unfortunately over the years, but I would always wonder where she was. My sincere condolences to her girls, Francine and Marc.
Merci beaucoup, chère Madame Page, de votre témoignage.
Mercredi soir, 2 octobre 2013, 8h. 30, je reçois ce courriel d’une dame qui souhaite offrir ses condoléances à Marc, le frère de Marie. Le courriel se lit ainsi :
Bonsoir,
En essayant de retrouver Marc je suis tombée sur la nouvelle du décès de Marie. Nous étions amis il y a déjà plus de trente ans.
Sorry I feel that my French is no longer adequate and must continue in English. I would like for you to pass on my condolences to Marc, they were so very close and I cannot imagine how difficult it must have been for him.
Marc, je pence à toi et a ta famille…
Geneviève
Genevieve Dion
Via iPad
Voilà, chère Madame Dion, le message est fait. J’espère que vos condoléances parviendront à Marc.
Une jeune fille est entrée. 16 ans. Blonde. Les seins libres sous le t-shirt. Une classe d’Histoire contemporaine en secondaire 5. Les garçons avaient les yeux ronds. Elle était en classe de géographie à la même table avec moi. Elle m’a racontée qu’elle vivait avec son frère, qu’elle rentrait de Guyanne (si je me rappelle bien). Mère baba-cool. Elle m’avait invitée chez elle. J’ai déclinée parce que je sortais d’une histoire d’amour compliquée. Je l’ai toujours regretté (e) un peu …
Il y a dix ans, je lui avais envoyé un courriel. Une madeleine de Proust m’avait-elle écrit …
Hier soir, après presqu’un an sur Google …
Stupeur ! Tristesse
Merci beaucoup, cher Monsieur Viens. Je vous comprends tellement.
Je viens d’apprendre en lisant la chronique des Grands disparus du Soleil que Marie, Marie Vallerand, est décédée il y a près d’un an. Mais où étais-je? Je ne l’entendais plus à Radio-Canada, avec ses talents, sa culture, ses connaissances, s’était-elle trouvé un travail ailleurs? Je faisais confiance à la vie, me disant qu’elle devait encore une fois s’être débrouillée. Une maladie a eu le dessus…à 50 ans, c’est trop, trop injuste inacceptable.
Il nous reste le souvenir de sa vitalité, son énergie, du travail bien fait, de son amour pour ses « deux fleurs de chou-fleur » comme elle appelait ses filles.
Elle est allé rejoindre Jean Charbonneau le libraire qui est parti il y’a longtemps et dont nous parlions à chacune de nos rencontres, parmi nos souvenirs multiples de l’UQAM.
Même si ça fait plus d’un an, j’offre mes condoléances à toute sa famille et à ses amis.
Merci Jean Provencher de nous permettre de partager ces mots entre nous, les amis de Marie qui ne l’oublieront jamais.
J’irai ce soir caresser le dos des livres qu’elle m’avait prêtés et dans lesquels on retrouve son ex-libris…en pensant à elle.
Ann Murchison
Merci beaucoup à Vous, chère Ann Murchison, de nous rappeler ces bien beaux moments que vous avez vécus avec notre chère Marie. C’est très touchant de votre part. Merci, merci.
Dear Francine and Marc,
Too much time has passed but should you happen here please accept my belated but sincerest condolences for your loss. I’m overcome. In Marie’s own words from long ago…
Jungle de souvenir
Sur une île gonfleé d’ivresse
Où la pluie s’étale, fine et salé
Où le soleil effleure la terre
De la plus dense forêt.
Si vous y voyez une fille sauvage
Aux yeux de ton moment
Ne vous étonnez pas,
Elle a l’age de la terre
Comme la vague qui cogne
Comme la falaise isolée.
Oui, elle est seule
Dans sa jungle de souvenir
Ordonnant aux vents de furie
De provoquer la mer.
Y a t’il spectacle plus grandiose
Qui celui d’une mer déchainée
Qui s’avale et se recrache
Avec la force de milles lions?
Mais comment déshabiller l’ennui
Si, sur cette île d’ivresse,
Tout n’est prèsent
Qu’une fois les paupières closes
Et les cils entrelacés
Quand l’esprit et le corps
S’en irreverent dans les etoffes
De soie
Merci beaucoup, cher Don, de ce cadeau magnifique que vous nous faites, à notre chère Marie d’abord, puis à nous toutes et tous.
Beaucoup de mots d’amour ont pris leur vol. Cette belle énergie qui nous fait penser à Marie et fait se rapprocher les coeurs aux antipodes.
Aussi à Francine, Alix et Solène qui y puisent chaque jour.
Ses neveux Hadrien et Héloïse ne l’ont pas beaucoup connue, mais Marie a pu les serrer de près il y a déjà 15 ans.
Et placoter de loin en loin entre deux hémisphères.
Marc, nos enfants Hadrien et Héloïse et moi-même pensons souvent à Marie.
La Nouvelle Calédonie est un pays que nous aurions aimé lui faire visiter.
J’espère que Solène et Alix y viendront un jour.
Laurence.
Marc Vallerand: valarmand@mls.nc
Laurence
Mes amitiés à vous quatre, chère Laurence. Merci, merci de votre témoignage du bout du monde, bien touchant.
Elle est née le 24 janvier et non le 23 janvier.
Amitiés.
Alix
Merci beaucoup, bien chère Alix.
J’ai connu Marie au début de la vingtaine. Nous étions folles et joyeuses, tout le temps. Elle habitait le Centre-Sud de Montréal. J’y ai aussi rencontré Marc, son frère. J’ai tellement rit avec Marie. Elle avait cette fougue ! Et tant de culture. C’était mon amie.
Puis je l’ai perdue de vue. J’ai tellement pensé souvent à elle. Un jour je l’ai cherché, mais c’était vraiment trop tard.
Belle Marie, tu as mis du soleil un jour dans ma vie. Tu ne pas laissée indifférente, oh que non.
Je pense à toi avec un sourire.
Merci infiniment, chère Monique Bisson, de ce cher propos sur notre chère Marie. Elle était tellement attachante. Et elle est partie tellement tôt. Son départ fut un véritable coup de tonnerre. La foudre qui tombe et qui claque !
Chère Marie, si chère Marie !