Aujourd’hui, sur le babillard
Avec toute cette pluie, me voilà revenu en novembre, le mois noir. En météorologie, on en parle ainsi, car c’est le mois du moins grand nombre d’heures d’ensoleillement.
Dans mon ouvrage, Un citadin à la campagne, j’écris :
On se tient à la fenêtre à regarder tomber la pluie, à interroger en silence un plafond de ciel blanc. Langueur monotone.
On est habité par une mélancolie qui berce, dans laquelle on se complaît.
Très loin, au fond du champ, dort l’érablière. Dans quatre mois et demi seulement, elle renaîtra.
Mais je ne suis pas seul, mes sizerins sont là, précieux.
3 commentaires
Publier un commentaire
Même chez vous, novembre déborde de ses fonctions… Dans le nord, à une heure seulement de Montréal, c’est tout beau, tout blanc. Je l’ai vu, en photos. Parce qu’ici, à Montréal, c’est le trop gris qui n’en finit plus. Je suis un peu lasse de me bercer ;-) Autant j’aime, autant le soleil me manque. Je crois que je vais aller acheter des graines pour attirer les oiseaux sur le balcon. Cela mettra de la tendresse au coeur du sombre. Merci Jean ;-)
Ah, bien bonne idée, chère Karo. Multiplier la vie autour de soi. Et y prendre bonheur.