Qui veut des fleurs ?
À Montréal, la troisième semaine de septembre, le froid s’annonçant, il faut songer à dégarnir les parcs municipaux. Le journal La Patrie, le 18 septembre 1903, à la une, lance l’appel à la population intéressée à se procurer des fleurs.
Des milliers de plantes, qui servaient à la décoration de nos squares, seront distribuées gratuitement au public.
Le vent d’hier, avant-coureur de l’automne, tueur de fleurs, a rappelé aux jardiniers de notre ville que le temps est venu de défaire les parterres de nos jardins publics afin de rentrer les plantes rares qui ne peuvent pas être sacrifiées.
M. Pinoteau se prépare à rentrer ses plantes durant la première semaine d’octobre; comme nous l’avons dit, il ne reprend que les plantes qui ne peuvent se semer au printemps ou se propager au moyen de boutures.
Les autres, et il y en a des milliers et des milliers, bégonias, géraniums, fushias, cateus, cannas, achyranthus, lobélias, héliotropes, et autres, sont abandonnées à leur sort; le public peut se servir. Il ne s’agit que de demander la permission à l’échevin du quartier, au gardien de chaque square ou au surintendant de l’horticulture municipale, M. Pinoteau.
Quelle bonne idée d’offrir les fleurs au lieu de les jeter. On devrait faire de même aujourd’hui
Où s’en vont mourir les fleurs?
Christiane
Bien bonne question que vous posez, chère Christiane ! J’aimerais bien savoir ! Il faudrait bien qu’on s’en informe à la Ville de Québec, par exemple.