Rappel de cette entrevue
Bien oui, demain, dimanche, de 9 heures 30 à 10 heures, à la télé de Radio-Canada, entrevue avec Louis Lemieux à l’émission RDI en direct… week-end.
Causons Colibri à gorge rubis, notre oiseau tout petit, mais si spectaculaire et de bien belle vêture. Peut-être aussi l’occasion d’échanger un brin sur ce site 2.0, qui fêtera, précisément demain, ses trois mois d’existence. En effet, Élyse Gariépy et moi le mettions en ligne le 21 mai, à 22 heures 40.
Au sujet du colibri, le naturaliste Claude Mélançon, dans son livre Charmants voisins (1940), devient lyrique lorsqu’il parle de ce cadeau fait par les Tropiques à notre faune semi-boréale. Il termine son texte ainsi : À nos yeux mal ouverts, il peut paraître une simple curiosité tropicale, un phénomène d’énergie condensée, un résumé de la beauté et de l’étrangeté des oiseaux, mais le Créateur a été plus exigeant. Il a voulu que son chef-d’œuvre ailé servît par surcroît la grande collectivité des êtres.
Le grand Jean-Jacques Audubon, un siècle auparavant, s’était montré tout aussi lyrique. Est-il un homme qui, voyant cette mignonne créature balancée sur ses petites ailes bourdonnantes, au sein des airs où elle est suspendue comme par magie, voltigeant d’une fleur à l’autre, d’un mouvement aussi gracieux qu’il est vif et léger, poursuivant sa course d’un bout à l’autre de notre vaste continent, et produisant, partout où elle se montre, des ravissements toujours nouveaux; est-il un homme, je vous le demande, cher lecteur, qui, ayant observé cette étincelante particule de l’arc-en-ciel, ne s’arrête pour admirer et ne tourne à l’instant sa pensée pleine d’adoration pour le tout-puissant Créateur, vers celui dont chacun de nos pas nous découvre les merveilleux ouvrages, dont les conceptions sublimes nous sont manifestées de toutes parts dans son admirable système de création ? Non, sans doute, un tel être n’existe pas ! Tous, par un touchant effet de bonté, il nous a trop bien doués de ce sentiment si naturel et si noble — l’admiration. Ce texte d’Audubon apparaît dans l’ouvrage de Charles-Eusèbe Dionne, Les Oiseaux de la Province de Québec, Québec, Dussault & Proulx, 1906, p. 253.
Superbe entrevue! On va s’ennuyer de vous dans nos bibliothèques! :-) xxx
Captivant, j’aimerais connaître les fleurs qui attirent le plus le colibri
Merci
Merci beaucoup, chère Mija ! J’ai pris tant plaisir à ces rencontres en bibliothèques. Et merci encore, infiniment, de votre accueil chez vous.
Merci beaucoup, chère Madame Marchand. Pour les fleurs qui attirent davantage que d’autres les colibris, il faut, à mon avis, qu’elles soient en forme de trompette. De couleurs rouge, rose, mauve, orangée et jaune. Chez moi, ils fréquentent mes hémérocalles, en saison bien sûr, mes salicaires, mes mauves et mes Impatientes du Cap, petites fleurs sauvages poussant dans un milieu ombragé et humide, bien abondantes à ce temps-ci. Au point où ils aiment davantage fréquenter en ce moment mes impatientes et mes salicaires que mes abreuvoirs. Cela dit, vous saurez tout sur le site Projet Colibris.org.
Bonjour Jean,
J’ai bien aimé cette courte entrevue sur le colibris. La parure qu’en faisait la gente féminine européenne témoigne de tout l’exotisme de ce petit oiseau. C’est un privilège qu’il s’ébatte jusqu’ici, dans la vallée du St-Laurent.
Merci.
Denis Jobin
Cap-Santé
Merci à vous, Denis. C’est bien vrai que nous sommes des privilégiés de pouvoir l’avoir avec nous au moins quatre mois par année.
Excellent reportage avec Louis Lemieux pour faire connaître le site projetcolibris.org. Je profite de l’occasion pour vous affirmer qu’effectivement les colibris reviennent à chaque année dans le lieu de naissance avec beaucoup de témoignages. Pour preuve; comment expliqué qu’un colibri vienne cogné avec son bec, la fenêtre du chalet perdu en foret ou est perché normalement l’abreuvoir pour demander de sortir l’abreuvoir? Je vous met en lien quelques images de ce merveilleux et colorés oiseau. Merci encore une fois
Bravo pour votre entrevue à RDI. C’était malheureusement bien trop court à mon goût. Les colibris sont extraordinaires, car malgré leur petitesse et leur apparente fragilité, ils nous livrent une belle leçon de vie et ce par leur courage, leur endurance et leur ténacité.
Tout comme le papillon « Monarque » qui nous visite l’été et qui migre vers le Mexique.
AH! Ils sont bien grands ces petits…
Merci, cher Monsieur Alain. Je vais faire suivre votre commentaire à Jacques, de Projetcolibris.org
Merci, Belle Acadienne. Trop court ? Nous avons quand même pu échanger beaucoup sur ce petit être fascinant et le site Projetcolibris.org fourmille d’informations. Et vous avez bien raison au sujet du Monarque, une autre belle histoire semblable à celle du colibri.