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L’histoire

Par goût et par suite de nombreux travaux menés depuis plusieurs années, je suis devenu l’historien du quotidien. En 2004, j’ai entrepris une longue recherche sur les quatre saisons à la ville en 1900, dans l’ensemble des villes du Québec. On trouvera ici écho à cette recherche. Dans la rubrique «Ça se passait en 1900», apparaîtra, aux environs de la date d’aujourd’hui, un moment, un fait de vie urbaine vécu au cours de la période 1880-1910. Il y a là matière à une nouvelle histoire.

Quel pouvait donc être un des sujets quotidiens préoccupants pour les populations, il y a plus de cent ans, à la date d’aujourd’hui ? Je veux les évoquer simplement par traits. Par coups de crayon. Par échappées. Tenter ainsi de cerner ce que dut être leur vie d’alors. Et puis, sans jamais m’en moquer. Sauf avec complicité, comme si elles étaient toujours là avec nous. Capables d’en sourire maintenant… avec le décalage d’aujourd’hui. Notre propre vie aussi a des côtés tout à fait risibles, nous le savons.

J’aime beaucoup ces gens, ceux de qui nous venons, ceux que nous sommes, voyons. Je suis fort heureux des témoignages à leur sujet, à travers la presse de l’époque en particulier.

Pour tout dire, j’espère ainsi tisser ici, lentement, au fil des jours, la toile de leur vie d’alors. À travers les couleurs diverses qu’elle prenait. Témoigner.

Bien sûr, d’autres sujets s’ajouteront au fil des mois. Cela dit, j’ai voulu aussi y placer une chronologie relative à la vie «culturelle» à Québec de 1608 à 2008. Et puis l’histoire de l’alimentation, un domaine captivant. Celle de l’enfant. De la chanson aussi. Du chat, du chien, du cheval. Même du ciel. Vous trouverez, à droite, dans la section «Catégories», les sujets retenus, «repêchés» dans la presse d’hier.

Et tout de suite, d’entrée de jeu, ces quelques mots de mon grand maître, l’historien Jean Hamelin (1931-1998), qui dit tout et uniquement ce qui me passionne du métier d’historien. La mission de l’historien me semble être de redire le mystère de l’homme, d’être le chantre du hasard et de la liberté […] L’historien devrait peindre un monde, où, à travers et en dépit des structures et des conditionnements, la vie fraye son chemin dans une incessante créativité et originalité.

Bonne route avec nous.

 

16 commentaires Publier un commentaire
  1. Louisa #

    Ton site est très beau, et les mots et les photos, félicitations!
    J’ai hâte de suivre le fruit de tes mois (années?) dans le sous-sol de l’Assemblée nationale!

    22 mai 2011
  2. manou #

    Toutes mes félicitations cher papa! Ton site est exceptionnel! Bravo à toi pour ce bel accomplissement! Je suis fière de toi :-) Bonne continuation!

    22 mai 2011
  3. Bonjour Jean,

    Superbe cette idée d’un blog calme et si chaleureux, dédié à la beauté du quotidien, de la nature, des choses simples de la vie et des gens. Et belle exécution!

    Bravo Jean. Amuse-toi bien et garde-moi sur ta liste.

    Jean

    23 mai 2011
  4. Lucie #

    Bravo Jean !
    Quel travail, tu y as mis ! Il est magnifique !
    Un beau blog tout bleu !
    Bise !

    Lucie

    23 mai 2011
  5. Lynda Lagacé #

    Bonjour Jean Provencher,

    quelle belle initiative! C’est magnifique de pouvoir désormais avoir de tes nouvelles!
    Et, permets-moi de te dire que tu tombes à pic dans la grisaille de ce mois de mai si… interminable!
    Je veux te remercier de me permettre ce partage, moi qui suis si nouvellement arrivée dans ton paysage.
    Toutes mes félicitations pour ton blogue et je me souhaite de demeurer aussi longtemps que possible une privilégiée, parmi d’autres, qui aura le plaisir de te suivre dans ton nouveau périple!
    Ton blogue sèmera désormais des pétales de joie dans mon univers informatique…

    Bon vent Jean,

    Une lectrice qui te suivra où que tu ailles…

    24 mai 2011
  6. Richard, François #

    Et bien Jean, moi qui te croyais obsédé par notre époque aveugle,
    merci de dépoussiérer ces temps d’émancipation que le déclenchement
    de la guerre 14-18 avait tamisée… je suivrai avec attention les mille-
    et-un indices de la vie urbaine centenaire que tu excaveras,

    François

    25 juin 2011
  7. Aline Roy #

    Bonjour monsieur Provencher,

    Il y a quelque temps, je vous posais la question à savoir si il y avait bien eu une épidémie de variole au Québec en 1784. Or en fouillant sur Internet, je tombe sur le site suivant: http://www.reocities.com/gdh5n1/h5n1_6.html
    page EPIDEMIE QUEBEC . où on lit la phrase suivante:

    1784 La plus grande épidémie de variole depuis 1760. Elle affecte plus particulièrement la région du Richelieu.

    J’aimerais connaître votre opinion sur la validité de cette information.

    Merci beaucoup et bonne journée.

    25 janvier 2012
  8. Jean Provencher #

    Il faudrait aller voir, chère Madame Roy, qui dirigent ce site, pour constater si ce sont des personnes sérieuses ou non. Quelles sont leurs références ? Des trucs du genre. Il y a tout et n’importe quoi, vous le savez bien, sur la Toile. Personnellement, j’avais vu passer cette épidémie de 1784, qui avait frappé particulièrement la Montérégie. Ça semble être sérieux.

    25 janvier 2012
  9. Henri Desmeules #

    Votre blog me permet de partager et comparer vos observations avec les miennes concernant ce que la nature nous offre dans notre environnement respectif ,pas si éloigné l’un de l’autre mais différent en raison de la topographie . Félicitations pour ce site très intéressant , utile et pour les belles photos.
    Henri Desmeules

    8 mai 2013
  10. Jean Provencher #

    Ah, merci beaucoup, cher Monsieur Desmeules. Bon printemps.

    9 mai 2013
  11. Ghys #

    Monsieur Provencher,
    J’ai pris quelques minutes pour parcourir votre blog, ce soir,
    Quelle photo invitante que cette ruelle ! Évocatrice d’heureux souvenirs d’enfance quand la vie était dans la ruelle, l’artère d’un cœur qui bat, son va-et-vient, son quotidien.
    Merci pour votre générosité !

    28 août 2013
  12. Jean Provencher #

    Merci, chère Ghys, merci beaucoup !

    28 août 2013
  13. Claude Fortin #

    J’aime bien ton site. J’ai pris l’haibitude de le consulter régulièrement. Je te fécicite pour ton assiduité quotidienne.
    On y trouve une grande richesse d’information.
    Merci pour tout.

    Claude

    P.S. : On se rencontre occasionnellement sur les rues Crémazie ou St-Jean ou en bouquinant.

    29 avril 2015
  14. Jean Provencher #

    Merci infiniment. C’est devenu une passion pour moi. Faites vous aconnaître si on se croise à nouveau.

    29 avril 2015
  15. Christian PELLETIER #

    Cher Monsieur,

    J’habite Artannes-sur-Indre (Indre & Loire, France), la paroisse natale de Jeanne Languille devenue « Fille du Roy », arrivée à Québec en 1671.
    Jeanne Languille « Fille du Roy » a été redécouverte en 2018 par un membre de l’Association des Amis du Patrimoine Artannais qui s’était engagé
    dans des recherches personnelles à propos d’un ancêtre, pionnier du Nouveau Monde. Il rapporte aussitôt cette information au conseil d’administration
    de l’Association (dont je suis le secrétaire). Celui-ci s’en est saisi aussitôt pour organiser – en complicité avec madame la maire et le conseil municipal –
    la commémoration du 350ème anniversaire du départ de Jeanne pour la Nouvelle-France.
    Covid oblige, nous avons dû reporter cet évènement en 2022, les 21 et 22 mai.

    Voir: https://aapa37.weebly.com/ onglet « Notre histoire », bas de colonne.

    Pour garder trace de cette commémoration historique, j’ai entrepris d’écrire un livre en 2 parties de 45 pages chacune:
    1) l’histoire de Jeanne et son mari François Allard dans leur contexte; 2) la commémoration.
    Je dois reconnaitre que j’ai été grandement aidé par Paul Allard (descendant à la 10ème génération) venu tout spécialement de Québec pour la circonstance.
    Ce livre est écrit bénévolement et sera publié et vendu localement par l’association.
    Pour enrichir et illustrer le paragraphe où François Allard achète – par acte notarié – la récolte de ses voisins repartant en France,
    je souhaiterai conclure par une citation venant de vous:

    Par ce contrat, on se rend compte de l’importance du potager.
    L’historien Jean Provencher dit de lui, dans son livre « C’était le printemps » :
    Celui-ci est le lieu-dit de la variété alimentaire. Il n’est guère possible d’imaginer
    combien serait terne sans lui l’alimentation en ce pays. Il permet nombre de petites
    cultures impossibles sur une vaste étendue et prolonge de ce côté de l’Atlantique,
    certaines habitudes alimentaires des ancêtres de France. Il est permis de supposer
    qu’au début, précisément à cause du potager, le dépaysement dût être moins grand.

    Voulez-vous s’il vous plait m’y autoriser, sachant que la source sera citée selon vos critères.

    Je me tiens à votre disposition pour vous donner d’autres informations sur ce projet.

    Vous remerciant dès à présent, recevez Monsieur, mes courtoises salutations.

    Christian Pelletier

    13 février 2023
  16. Jean Provencher #

    Je compte sur vous, Monsieur Pelletier, pour y aller d’une référence.
    Bonne chance avec votre projet bien intéressant.

    Jean Provencher

    13 février 2023

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