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Le point sur les oiseaux

Il est arrivé un changement important chez les Tarins des pins (Carduelis pinus, Pine Siskin). De 42 qu’ils étaient le 8 juin, ils sont maintenant 6 ou 7.

Ce petit oiseau fascine. Erratique, on le sait, c’est reconnu, et peu craintif, ses lois et ses dispositions ne sont pas celles de la plupart des autres oiseaux du nord-est du continent nord-américain. Il faudrait pouvoir l’interroger pour mieux le connaître. Il peut surgir, seul ou en groupe, qu’importe le moment de l’année, et disparaître sans en avoir donné des signes avant-coureurs. Chose certaine, il va sa vie sans tenir compte des saisons de l’année. Simplement à cause du fait qu’il m’intrigue, je l’aime bien. Pour l’avoir à l’œil depuis plus de 35 ans d’observation, je n’arrive pas encore à percer son secret. L’un d’entre eux m’a donné un moment émouvant auquel je ne m’attendais pas du tout.

Les Chardonnerets jaunes, eux, semblent maintenant avoir repris leur place. Dix mâles et six femelles sont bien visibles. Deux couples de Roselins pourprés s’intéressent davantage au tournesol noir qu’au chardon. Un couple de Colibris à gorge rubis fréquentent les abreuvoirs d’eau sucrée.

Les pics, mineurs et chevelus, de même que les carouges reviennent encore régulièrement aux mangeoires de gras. J’ai même surpris un Bruant chanteur en train d’y picorer ; ce dernier est passablement muet en ce moment.

Le Pic flamboyant, muet, voyage sur le terrain. Le Viréo aux yeux rouges est rentré le 6 juin et ne cesse de chanter. Vous trouverez ici ses dates d’arrivée.

Les Jaseurs d’Amérique sont là également, ainsi que la mésange à tête noire, un geai bleu, quelques Bruants familiers, la corneille, la Paruline Masquée qui ne cesse de chanter, deux Tourterelles tristes, et j’en oublie.

Roselin pourpré femelle

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