23 Avr
Je ne suis pas certain qu’elle ait fait un bon choix pour passer l’hiver.
J’en ai pris soin durant cette saison, mais je me demande si elle est vivante.
Je l’ai recouverte et je vais attendre encore un peu pour voir.
Peut-être faudra-t-il lui faire des funérailles.
Je vous disais qu’il est très difficile de le photographier.
Ce grand mangeur de fourmis est arrivé le 14 avril, cette année.
Voici les premières dates d’observation au printemps que j’ai pu noter :
1985 : 18 avril
1986 : 17 mai
1987 : 16 mai
1988 : 16 avril
1989 : 29 avril
1990 : 21 avril
1991 : 3 mai
1992 : 21 mai
1993 : 26 mars
1994 : 21 avril
1995 : 13 mai
1996 : 6 avril
2002 : 20 avril
2003 : 17 avril
2004 : 19 avril
2007 : 29 avril
2008 : 18 avril
2009 : 20 avril
2010 : 16 avril
2011 : 28 avril
2013 : 1er mai
2014 : 21 avril
2015 : 15 avril
2018 : 28 avril
2019 : 4 avril
2020 : 4 mai
2021 : 25 mars
2022 : 17 mars
2023 : 14 avril
16 Avr
Il apparaît hier, en fin d’avant-midi. Il s’agit du Bombus bimaculatus, une espèce non présentée dans le guide Pollinisateurs et plantes mellifères, du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, 2014.
On trouvera cependant en anglais des textes à son sujet sur internet. Il est présent au nord-est des États-Unis et au sud-est du Canada. Hier, il a passé au moins une heure au repos, frottant son corps avec les pattes arrières ou sa tête avec les pattes avants. Il ne semblait pas trouver facile la sortie et je lui ai parlé beaucoup.
Selon la page Wikipedia https://en.wikipedia.org/wiki/Two-spotted_bumble_bee, ce Bourdon est en parfaite forme, si on le compare à d’autres espèces.
Trop tard, je n’avais pas ma caméra. Mais reviendra-t-il ? Oui, à midi 30.
Retournons voir Louis Handfield, Les papillons du Québec. Guide d’identification, Éditions Broquet, 2011, p. 206.
Dans la famille Geometridae, le genre Archiearis, on l’appelle l’Enfant, Infans. Il est commun dans les régions 1, 2, 3 et 4 du Québec. Donc dans ma région 2. Habitat : taillis sablonneux, boisés de feuillus, spécialement le bouleau. Même s’il a le physique d’un papillon de nuit, il est de jour. « Il vole assez tôt au printemps, souvent même dans les sous-bois encore enneigés, entre dix heures et quinze heures, lorsqu’il fait chaud et que le soleil brille de tous ses feux, d’où sa relative rareté dans les collections. L’adulte vole très rapidement en hauteur et en plein soleil, un vrai éclair orangé, et il est très difficile à capturer. »
« Un très beau papillon, et chose rare chez les Geometridae, même le dessous des ailes est très joli ; d’un bel orangé brillant qui doit certainement jouer un rôle protecteur (camouflage, etc.). »
Il y en a plusieurs sur le terrain.
Le Pic flamboyant, magnifique oiseau difficile à photographier, que certains appellent encore Pic doré, grand crieur aux quatre coins du terrain qui aime entendre son cri en écho, est à la toute veille de rentrer.
Il sait ces nids et se nourrit des fourmis de ces nids.
Le coussinet en partie glacé aurait probablement fondu. Et comment la chenille aurait-elle pu s’en sortir ? Mouillée d’eau froide ?
Dans un mois, j’irai voir comment elle se comporte. Se déplace-t-elle encore comme elle le faisait sous ces deux coussinets ?
Celui du dessus a subi les affres du temps d’hier. Je vais y voir.
Cette chenille hiverne sous ce double coussinet sur la galerie arrière.
Thème Linen par The Theme Foundry.
Copyright © 2025 Jean Provencher. Tous droits réservés.
