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Articles de la catégorie ‘Insectes, Arachnides et Opilion’

La Paruline masquée est fort heureuse ; elle vient d’attraper un ver dans un bouleau.

Elle est sans doute aussi bien fière, car elle se ballade avec ce ver et ne semble pas pressée de le manger. J’ai plusieurs photos où elle le tient par le bec.

L’Abeille domestique a fait le choix de demeurer ici ; elle ne retourne pas dans sa colonie.

Comme cette abeille dont je parle dans mon dernier ouvrage sur la nature (Histoires naturelles, « Une abeille attachante », page 75 à 83, Montréal, Del Busso Éditeur, 2019).

J’aime tellement qu’une abeille choisisse ce lieu de vie. J’aime tellement savoir qu’elle est ici pour 40 jours, qu’elle est ici pour le temps d’une vie.

La Petite Vanesse dans la Ligulaire.

Le dessous de la Petite Vanesse.

L’Amiral plane pendant un moment au-dessus des fleurs d’hémérocalle devant la galerie avant, puis se pose sur la fleur la plus rapprochée de moi, assis sur mon banc. Il ne me reste plus que le photographier.

La Piéride des crucifères.

Voilà un polygone. Polygone virgule ou peut-être à queue violacée.

Et voici le Vulcain (Vanessa Atalanta rubria). Une beauté.

Louis Handfield (Papillons du Québec, Édition Broquet, 2011, p. 164) dit qu’il est commun dans la région 2, ma région. « Ce migrateur nous visite chaque année en nombre variable et il peut hiberner dans notre province [notre Québec] certaines années. […] Il a un cycle approximatif d’une dizaine d’années […]. Son vol est rapide et, comme tous les papillons appartenant au genre Vanessa, il butine souvent les fleurs. »

La plante est la Ligulaire (Ligularia przewalskii). Ma grande amie Christiane était passée planter cette Ligulaire, voilà plusieurs années, et cette Ligulaire est maintenant bien établie près de la galerie arrière, du côté du verger. Tout à fait autonome, elle n’a besoin d’aucune forme d’aide. Et ce Vulcain en est fort heureux.

Il faut une variété de fleurs pour une variété de butineurs.

Revoilà cette abeille domestique qui, le 18 juillet, avait probablement détecté du sucre dans l’ouverture d’une des marches de la galerie avant.

Voir ce billet.

Cela semble vrai maintenant. Elle a quitté son groupe et a décidé de vivre ici. Elle me rappelle tout à fait cette abeille domestique qui, en été 2016, vivait ici, butinait dans les fleurs abondantes de léontodon d’automne, et se posait en bordure du bain d’oiseau et buvait (Histoires naturelles, Del Busso éditeur, 2019, p. 75 à 83).

Elle est décédée ici et je l’ai enterrée avec respect.

Et revoilà cette libellule magnifique. Cette fois-ci, dans les herbes hautes.