Aujourd’hui, sur le babillard
Les bourgeons du lilas déjà prêts pour mai prochain, alors que les feuilles de cette année sont encore bien en place.
Puis le fruit de la quête, dirait-on, au cœur de grandes feuilles de rhubarbe du diable.
Et un petit Chardonneret jaune de l’année, bien jeune, à peine sevré, heureux maintenant d’une provision de chardon. Dans l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional (1995), Maryse Lepage et Benoît Limoges, auteurs du texte sur le Chardonneret jaune, écrivent que la nidification tardive de cet oiseau coïncide avec la période d’abondance des graines à la fin de l’été, alors que les réserves sont plus grandes qu’au mois de mai ou de juin, et que la femelle a parfois même deux couvées. De là, ce petit à quelques jours de la fin de septembre.