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Un des rares bourdons par les temps qui courent

Le Bourdon fébrile (Bombus impatiens).

L’année n’en est pas une de bourdons. Sans doute y a-t-il des cycles que nous ignorons.

2 commentaires Publier un commentaire
  1. Nicole Richer #

    Bonjour M. Provencher,

    Depuis quelques jours, une colonie de Bourdon fébrile s’est installée dans un nichoir. Mon observation m’a permis de voir qu’un Bourdon tricolore est aussi présent dans ce même nichoir.

    Est-ce possible que ces deux types de bourdons peuvent cohabiter?

    Merci et belle fin de journée à vous !

    Nicole

    19 juillet 2021
  2. Jean Provencher #

    Ô Bien bonne question, chère Nicole ! Selon le Guide du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec, Pollinisateurs et plantes mellifères (2014), les deux nichent habituellement dans la terre, dans le sol. Et les colonies de Bourdons fébriles sont habituellement les plus grandes colonies, pouvant atteindre plus de 500 individus. Ils toléreraient donc, chez vous, dans ce nichoir, un Bourdon tricolore.

    Dans mon cas, le Bourdon tricolore, qu’on craignait d’être en voie de disparition, il y a quelques années, est mon préféré. C’est bien alors que le Fébrile sache accueillir le Tricolore !

    Mais je ne savais pas qu’on pouvait ainsi retrouver deux espèces différentes dans le même milieu. Ce serait bien, car, chez certaines abeilles ou certaines guêpes, on ne tolère pas une espèce différente. On l’expulse ou on la tue.

    Bravo, chère Nicole, pour cette découverte qui n’est pas banale !

    19 juillet 2021

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