Le mardi gras (16 février)
Qu’est donc devenu le mardi gras apporté de France voilà longtemps ?
Dans les villes, nous aimions tant défiler le soir sur la rue principale, déguisés, souvent masqués. Il y a de belles descriptions, par exemple, dans les journaux de Québec, voilà un peu plus d’une centaine d’années.
Dans les campagnes, on passait par les portes. Et on répète que les enfants craignaient les mardi-gras et allaient se cacher sous les lits.
L’Halloween nous a-t-elle soufflé cette fête magnifique, la veille du carême, veille du Mercredi des cendres ? Existe-t-il des traces de cette fête dans les îles du Saint-Laurent ? L’Isle-aux-Coudres, l’Isle-aux-Grues, les Îles-de-la-Madeleine ?
L’illustration en majeur montre un groupe de mardi-gras en visite chez Jos Parent, mon arrière-grand-père maternel, à Saint-Raymond de Portneuf, patrie de ma mère Claire, qui a pris soin de conserver cette image. Jos est cet homme à bretelles à l’avant. Bien belle pièce d’archives que j’ai glissée sur ce site à quelques occasions. Les photographies de mardi-gras ne courent pas les rues.
La gravure, elle, est d’Edmond-J. Massicotte. Source : Edmond-J. Massicotte, Scène d’autrefois. Textes d’Hector Grenon, Éditions internationales Alain Stanké Ltée, 1977, non paginé.