Le Chant des déportés
Loin vers l’infini s’étendent
De grands prés marécageux
Et là-bas nul oiseau ne chante
Sur les arbres secs et creux
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher
Cet immense chant est à écouter. Courez-y et n’ayez crainte. Trouvez-le sur le net, je vous en prie. Il est une sorte de cadeau incroyable.
À dix ans, en 1953, dans la Manécanterie des petits chanteurs trifluviens, donc à Trois-Rivières, nous l’interprétions. Et, à chaque fois, une sorte de vibration s’emparait de nous, si heureux étions-nous. Nous aimions tant lorsque le directeur de la chorale, ce cher Jean-Paul Quinty, le mettait au programme.
Vous allez peut-être en brailler, mais ce n’est pas grave.
La page Wikipédia, qui lui est consacrée, raconte ce chant absolument unique.
Chanté, il y a cette version-ci. Nous étions des scouts-chanteurs à Trois-Rivières.
Sans mot je suis, pendant quelques minutes, après l’écoute… À la fois émerveillée et bouleversée par cette beauté profonde, mélange de tristesse et d’espoir… Et ces voix légères, ces harmonies vocales… Que d’émotions.
Cet immense chant, comme vous le qualifiez à juste titre, ne m’est pas du tout étranger, ni la mélodie ni même les paroles du refrain, mais je peine à me souvenir où j’aurais pu l’entendre. Peut-être par ma mère qui a longtemps été membre d’un choeur à L’Islet.
Peu importe. Redécouvrir ce chant sur votre blogue est un réel cadeau. Merci infiniment.
Merci beaucoup beaucoup ! Vous avez tout à fait raison. Ça me bouleverse à chaque fois. Oui, parce que ça me ramène à mon enfance de petit chanteur. Mais aussi par le ton, les dires, la mélodie ! C’est incroyable tout ce que ça recouvre.
Aujourd’hui, au Québec, nous l’avons complètement perdu. Ça ajoute à la tristesse de constater que nous l’avons perdu. Car ce chant a couru pendant un bout de temps dans nos paroisses. Les chœurs de chants l’aimaient beaucoup. Et je crois, en effet, que ça pourrait être votre mère qui chantait cela, même dans une activité très prosaïque à la maison, comme simplement laver la vaisselle. Surtout si elle était membre d’une chorale.
Merci infiniment de ne pas être passée à côté. Et bravo pour votre mère si c’est elle.
J’ai écouté ce chant des déportés aujourd’hui suite à notre rencontre hier au Lieu du livre. Et je me suis laisser bercer par la belle mélodie et les vagues de tristesse et d’espoir.
Très beau ! Merci.
Merci, cher Claude. C’est un fort beau chant, en effet.