En route vers Québec !
Mon ami Jean Cloutier est pilote sur le fleuve Saint-Laurent depuis Les Escoumins jusqu’à Québec.
C’est simple : j’adore lorsqu’il me fait parvenir, à la barre du navire qu’il pilote, un pareil reportage photographique.
Ce navire est un vraquier qui vient chercher des fèves soya pour l’Iran.
Merci, cher Jean.
Voici ici beaucoup de billets qui parlent du travail de Jean et des phares du Saint-Laurent.
7 commentaires
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Bonjour Jean,
Bonjour M. Cloutier,
Ma copine Aline et moi avons acheté un petit chalet ce printemps à St-Simon-sur-mer sur la rive sud du fleuve, juste en face des Escoumins. On y observe fréquemment, deux, trois ou quatre bateaux « stationnés », surement en attente de leur pilote.
Nous sommes heureux de savoir que l’un deux est M. Jean Cloutier, que nous saluons bien bas.
Wow ! Merci beaucoup à vous deux !
Si votre ami, monsieur Cloutier, nous lit, qu’il sache que moi aussi j’apprécie ses photos.
Qui plus est, si jamais il en avait le temps, un court texte sous celles-ci serait un ajout intéressant pour les non initiés comme moi.
Merci pour votre contribution au blogue de votre ami.
P.S. Je me suis permis de transmettre à des connaissances du bas du fleuve.
La présence de Jean dans le monde de la navigation est incroyable. Je crois même que son père fut mêlé, lui aussi, à la navigation sur le fleuve. Et Jean est un battant pour la conservation de nos phares.
On n’entend guère parler de lui, mais je suis très heureux d’être son ami.
Bonjour Jean ,
C’est certain que pour les non-initiés à la navigation sur le Saint-Laurent, seulement une photo sans trop d’explications devient difficile à comprendre. Je vais répondre en premier lieu à propos des navires à l’ancrage en face de St-Simon. C’est l’ancrage des Îles Razades qui est situé au Sud en face de la station de pilotage des Escoumins, mais qui est quand même à l’extérieur de la zone de pilotage obligatoire. Je dois spécifier qu’ils n’attendent pas leur pilote… Nous donnons un service 24 h sur 24, 365 jours par année, dans notre circonscription aucun navire attend son pilote. Ils attendent habituellement que leur quai se libère. Souvent pour aller à Port Alfred dans le Saguenay ou charger du grain à Québec et aussi les Porte-conteneurs pour Montréal. Lorsqu’il y a des super-pétroliers (150 000 tonnes) souvent ils attendent la marée car ils ont des tirants d’eau de 15,5 m et le chenal dans la région de l’Île d’Orléans n’a que 12,5 m donc nous transitons sur l’onde de marée.
À propos des photos : Les navires s’approchent à moins d’un mille de la côte et nous allons les rejoindre avec le bateau-pilote. Nous embarquons, comme des pirates, le long de la coque dans des échelles de corde alors que le navire fait toujours route à 6 ou 7 noeuds. Une fois sur la passerelle, (6 ou 7 étages à monter par les escaliers extérieurs depuis le Covid) nous échangeons les informations avec le capitaine et par la suite nous sommes en charges de la navigation et du pilotage jusqu’à Québec ou autres ports de notre circonscription.
Pour les prochaines photos que je vais partager avec Jean, je prendrai soin de mieux les décrire. Cordialement Jean Cloutier
Merci infiniment, bien cher Jean, pour cette volée d’explications.
👍 @ Monsieur Cloutier,
Merci à mon tour pour votre prochaine contribution qui, j’en suis assuré, réjouira les lecteurs.
P.S. Merci également au Webmestre (M. Provencher) pour son dernier @