Dommage que personne ne veuille plus des cenelles (c’est ainsi que nous appelions les fruits de l’aubépine). Elle n’ont pas beaucoup de chair il est vrai, mais le goût est loin d’être désagréable. Petit garçon, j’en cueillais en me promenant. Il y en avait partout le long des clôtures. C’était une cueillette qui s’ajoutait à toutes les autres cueillettes de l’été : petites fraises, framboises, gadelles noires (cassis) et vertes (groseilles à maquereau), groseilles rouges. On finissait par les pommes, des variétés introuvables aujourd’hui. J’oubliais le pimbina qui demandait quelques bonnes gelées. Le moins qu’on puisse dire est qu’on mangeait local!
Merci de ce message. Moi, étant urbain, je n’ai point connu ce cycle des récoltes fruitières. Un vendeur de fruits et légumes passait de temps à autre. À ma campagne, même les oiseaux ne touchent pas à ces fruits de l’aubépine. Mais quelqu’un m’a dit qu’il existe plus de 1 000 variétés d’aubépine sur terre. Je sais que la mienne est sauvage, car c’est une amie de Saint-Antoine qui me l’avait apportée. L’arbre est aujourd’hui luxuriant, impressionnant et très généreux.
Tu me fais penser, je vais goûter à ces cenelles, cette année, et je t’en donnerai des nouvelles.
Dommage que personne ne veuille plus des cenelles (c’est ainsi que nous appelions les fruits de l’aubépine). Elle n’ont pas beaucoup de chair il est vrai, mais le goût est loin d’être désagréable. Petit garçon, j’en cueillais en me promenant. Il y en avait partout le long des clôtures. C’était une cueillette qui s’ajoutait à toutes les autres cueillettes de l’été : petites fraises, framboises, gadelles noires (cassis) et vertes (groseilles à maquereau), groseilles rouges. On finissait par les pommes, des variétés introuvables aujourd’hui. J’oubliais le pimbina qui demandait quelques bonnes gelées. Le moins qu’on puisse dire est qu’on mangeait local!
Jacques Martineau
Salut, cher Jacques,
Merci de ce message. Moi, étant urbain, je n’ai point connu ce cycle des récoltes fruitières. Un vendeur de fruits et légumes passait de temps à autre. À ma campagne, même les oiseaux ne touchent pas à ces fruits de l’aubépine. Mais quelqu’un m’a dit qu’il existe plus de 1 000 variétés d’aubépine sur terre. Je sais que la mienne est sauvage, car c’est une amie de Saint-Antoine qui me l’avait apportée. L’arbre est aujourd’hui luxuriant, impressionnant et très généreux.
Tu me fais penser, je vais goûter à ces cenelles, cette année, et je t’en donnerai des nouvelles.