Y a-t-il plus beau que des papillons qui se courtisent ?
En ce moment, les Amiraux — l’insecte emblème du Québec — sont follement en amour. Est-ce la femelle qui tourne autour du mâle, ou l’inverse, le mâle n’en pouvant plus.
C’est assez incroyable de les observer longtemps, sans bouger. Et tout lieu suffit : un pommier, le sumac vinaigrier, des framboisiers sauvages.
Si l’un part, l’autre le suit. Que peuvent-ils se dire ? Est-ce qu’un papillon est capable de mots d’amour en langage de papillon ? Comme les humains, connaissent-ils le repos après de pareils échanges ?
L’un d’eux est blessé à une aile. Trop d’empressement ?
Déjà l’année dernière, les amiraux s’aimaient, cette fois-ci à l’été avancé, dans la Verge d’or. Véritable chef-d’œuvre de délicatesse. Nous étions le 22 août. J’en ai fait l’objet de photographies et d’un texte dans mon dernier livre Histoires naturelles.
Les revoici s’aimant à nouveau cette année.
Images.