Vous avez un sumac vinaigrier chez-vous ?
Voilà en plein le moment de l’avoir à l’œil. Voyez ce qu’en dit Bernd Heinrich, le professeur au département de biologie de l’université du Vermont, en Nouvelle-Angleterre.
« Comme la viorne trilobée [on utilise plutôt l’appellation populaire de pimbina au Québec], ces sumacs mûrissent à la fin de l’été et restent intacts sur l’arbre presque tout l’hiver. Les baies sont préservées, non seulement à cause de leur acidité, équivalente à celle de la viorne trilobée, mais parce qu’elles sont extrêmement sèches.
« Pourtant, au début du printemps, lorsque de nombreuses autres baies ont disparu et que, en conséquence, le choix est limité, elles sont finalement mangées par les merles d’Amérique, les sturnidés [étourneau sansonnet], les corneilles et par des migrateurs variés qui sont de retour, dont les Pics flamboyants, les turdidés et les moqueurs chats.
« Apparemment, le sumac économise l’énergie en n’offrant pas un fruit pulpeux avec du sucre, des graisses et des protéines, et cette parcimonie lui est directement favorable, car, en fin de compte, sa vie très longue dépasse de loin celle de la concurrence, beaucoup plus périssable. (Le fruit du sumac, pour un palais humain, possède un goût citronné et constitue une bonne source de vitamine C, s’il est infusé.)
Bernd Heinrich, Survivre à l’hiver, L’ingéniosité animale, traduit de l’anglais par Bertrand Fillaudeau, Paris, Éditions Corti, 2018, p. 269.
Bonjour,
Je viens d’emménager en Provenceet j’ai 5 sumac de Virginie dans le jardin.
Les drapés sont roussies à cet époque de l’année et je n’arrive pas à savoir s’il fait les tailler pour les voir refleurir.
Merci beaucoup.
Cordialement,
Laure Palmas
laurepalmas@gmail.com
O la la ! chère Laure.
Est-ce notre vinaigrier d’Amérique du Nord ?
L’appel est lancé.
Si vous qui visitez ce site et avez quelques connaissances sur le sumac de Virginie, prière d’écrire à madame Laure.