L’ajout aux couleurs déjà présentes
Vous vous souvenez peut-être que, le 22 mai, je faisais une expérience.
Là, où durant l’hiver, le souffleur avait abimé le terrain, y enlevant la pelouse, j’ai planté des graines de fleurs sauvages dans cinq sacs de terre à jardin.
Lentement, tout ça a germé, et bientôt sont apparues les premières fleurs. En observant les pollinisateurs qui s’y présentaient, je découvrais qu’une seule espèce, la Centaurée, était riche de nectar. Car, rapidement, les butineurs ont cessé de visiter les autres.
Tout de même, de nouvelles couleurs s’ajoutaient à celles déjà présentes aux alentours. Ces espèces sans nectar ont quand même contribué, à l’occasion de manière spectaculaire, au bonheur du milieu.
Question. L’an prochain dois-je seulement m’en tenir à la Centaurée pour favoriser les pollinisateurs ou m’en tenir au choix de cette année ?
Voici.
Ne serait-il pas préférable de maintenir une certaine variété ? Tout en mettant un accent prédominant sur la centaurée, peut-être bien ?
Chez moi les véroniques et les agastaches remportent la palme pour la visite des pollinisateurs, mais ce sont des vivaces… Les mauves de toutes sortes, de même que les roses-trémières et les molènes, sont aussi grandement appréciées.
Merci beaucoup. Je vais voir. Ce que j’ai semé était dans un seul sac, je n’avais pas le contrôle sur ce que ça donnerait. C’était simplement une expérience. Sauf pour la centaurée, tout le reste, rapidement, a été délaissé par les visiteurs.
Chez moi, la championne est assurément le thym serpolet pour la quantité de butineurs. Cette plante forme un couvre-sol en peu de temps et ça sent bon quand on marche dessus!
La suivante serait la barbe de bouc (aruncus dioicus) qui attire aussi un grand nombre d’insectes volants. Ce sont des vivaces.
Je ne connais pas le thym serpolet, chère Francine, non plus que la barbe de bouc, mais il y a sans doute-là deux pistes intéressantes. À réfléchir pour moi en vue de l’an prochain. Merci encore.
Bon dimanche à Vous.
Aux propositions précédentes(et je seconde celles de dame Francine), j’ajoute deux ombellifères annuelles qu’on connait surtout comme plantes aromatiques, mais qui attirent beaucoup d’insectes lors de leur floraison: l’aneth et la coriandre. Faciles à semer directement au sol extérieur vers la vingtaine de mai. L’avantage de ces deux végétaux, c’est qu’ils se resèment d’eux-mêmes en cours de saison et repoussent vaillamment l’année suivante. Suffit alors d’enlever ce qu’on juge en trop(en le consommant) pour laisser de la place aux fleurs colorées…
Merci beaucoup. Mais il me faut vous dire que c’est vraiment un petit espace que le souffleur avait créé en abimant le terrain près de la maison. Comme il est en plein milieu du terrain où je dois m’activer de diverses manières (la bagnole à placer et déplacer, le terrain à marcher pour aller dans diverses directions), je ne pourrais pas entreprendre de véritables cultures.
Et j’ai appris que ce milieu est très puissant. Donnez-lui deux ou trois ans, et il fait disparaître vos espoirs pour reprendre lui-même sa place. Même une hydrangée, pourtant légèrement à l’écart de la vie « intense », est disparue après trois ans, « avalée », « tuée » par la puissance de ce milieu. Rares sont les modifications apportées par la bête humaine que nous sommes qui ont pu s’en sortir. Il y a le lilas, mais même lui est constamment attaqué de toutes parts, par la climatite de Virginie, les framboisiers sauvages et les cerisiers à grappes. Faut être fait très fort pour vivre en ce lieu.
Mais merci de vos suggestions.