La municipalité a râpé les bords de route
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Et tout y est passé, même l’asclépiade, fort utile au Monarque.
Bonjour les campagnes pour aider ce papillon.
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M. Provencher,
C’est pareil à St-Marc. Notre municipalité nous demande de semer des tournesols et planter de fleurs pour attirer les oiseaux, papillons, etc. Et voilà qu’à tous les mois, c’est la grande râpe. Je crois plutôt que la municipalité fait cet appel afin d’obtenir des ‘fleurons’ affichés au panneau à l’entrée des villes et villages.
Les bords de chemin, c’est magnifique. Un défilement de différentes plantes qui tour à tour affichent leur beauté et colorent les bords de chemins. Puis le ‘râpeur’ arrive et d’un coup tout est parti. Cela me rend triste à chaque fois.
Quel gâchis !
Absolument, chère Nicole.
L’an passé, je suis allé à la municipalité pour savoir si ça relevait plutôt du ministère des Transports. Ils m’ont confirmé que c’était bien du ressort de la municipalité. Quand j’ai mentionné le lien entre l’asclépiade et le Monarque, l’employée la plus âgée ne savait même pas ce qu’était le mot asclépiade. J’avais l’air d’un Martien pour elle, d’un « vrai tombé du ciel ». La plus jeune, elle savait et tout de suite elle a fait le lien.
J’ai même envoyé une lettre au journal Le Devoir qui l’a diffusée.
Et, pendant ce temps, on fait des campagnes dans les écoles auprès des jeunes enfants pour les sensibiliser, dit-on, à la sauvegarde de l’environnement.
C’est n’importe quoi. Mais attention, bientôt ce seront nos enfants qui prendront la rue pour ameuter le monde. Ce qui est arrivé ici à Québec devant la perspective de couper 27 arbres en bordure de leur école. La Ville a fait couper les arbres à la sauvette malgré leurs protestations. Mais bravo pour nos enfants, diable ! Ils commencent à se manifester pour la sauvegarde de « leur » environnement. Il faut les encourager. N’attendons plus après le « grand monde ».