Réflexion bien simple sur les sous-bois
Habituellement, les sous-bois nous apparaissent beaucoup plus pauvres en espèces que la plaine largement ouverte à la lumière. La page Wiki vient rapidement nous contredire.
Elle laisse entendre que ce sont là des milieux fort riches, en évolution constante par les éléments qui les composent. Existe-t-il un essai en français sur les sous-bois ? Je l’ignore.
Chez moi, j’en ai de nombreux, fort différents. J’aime m’y aventurer, ne sachant trop si des découvertes se proposeront. J’ai déjà fait lever une perdrix, la pauvre qui ne s’attendait assurément pas à ma présence. J’ai constaté un jour que l’écorce de ma douzaine de mélèzes avait été complètement rongée par des porcs-épics qui en avaient fait leur mets préféré, tuant ainsi ces arbres. Et ces plantigrades sont disparus depuis.
Hier, j’ai repris la route du sous-bois où j’avais aperçu le somptueux Satyre des prés voilà trois semaines, espérant le revoir. Mais il semble disparu. Soudain, qui vois-je ? Un de ses cousins, le Satyre ocellé, qui était dans un tout autre sous-bois, voilà une semaine. Il avait délaissé le premier pour passer à celui-ci.
Et, cette fois-ci, il se fait magnifique quand le soleil le rejoint entre les feuilles, il devient lumineux.