Qu’en est-il des oiseaux ?
Il y a abondance de parulines chantantes. La Paruline masquée et la Paruline jaune sont entrées depuis le 25 mai ; souvent d’ailleurs elles arrivent au même moment.
Quand, le 25 mai, je comptais sept Roselins pourprés femelles et quatre mâles, voilà qu’il n’y a plus qu’une seule femelle depuis le 30 mai.
Chardonnerets jaunes : quatre mâles et trois femelles.
Comme les Pics mineur et chevelu, il y a cinq Carouges à épaulettes qui se nourrissent de suif.
À ma joie, le Viréo aux yeux rouges chante depuis le 30 mai. Et, comme à l’habitude, il répète ses additions pour son examen sans doute prochain de mathématiques. Vous trouverez ici les dates d’arrivée de ce petit métronome depuis 1988.
Le Pic flamboyant, assurément convaincu de la qualité de l’écho aux quatre coins du grand terrain, est maintenant silencieux.
Les Tarins des pins sont au nombre de deux.
La Mésange à tête noire et le Geai bleu, de constants visiteurs tout au long de l’année, ne me font pas mentir.
Et voilà que le Cardinal à poitrine rose mâle qui, depuis le 20 mai, y va de ses vocalises plus développées que celles du Merle d’Amérique, et que je n’arrivais pas à apercevoir, se montre enfin sur la galerie avant, mangeant du tournesol noir.
Un couple d’hirondelles bicolores est passé visiter le nichoir, mais ça ne leur disait rien.