Arthur Kœstler et ses exergues (second de deux billets)
Nous sommes dans un ouvrage de ce romancier et essayiste d’origine hongroise Arthur Kœstler, Le Cheval dans la Locomotive. Il s’agit d’une grande réflexion sur l’évolution humaine depuis le cortex reptilien jusqu’au plus récent. Chacun de ses courts chapitres porte au départ un exergue. Hier, nous avons pris connaissance d’une première moitié d’entre eux. Voici la seconde.
Je refuse de croire que Dieu joue le monde aux dés. Albert Einstein.
Quand tu ne sais pas où va un chemin, tu peux être sûr qu’il t’y mènera. Leo Rosten.
Qui a vu le vent ? Ni vous ni moi. Mais quand les arbres courbent la tête, c’est le vent qui passe. Christina Rossetti.
Nous sommes tous dans le ruisseau, mais certains d’entre nous regardent les étoiles. Oscar Wilde.
Les grandes questions sont celles que posent les enfants intelligents et qu’ils cessent de poser à force de ne recevoir aucune réponse. George Wald.
Nous sommes tous comme des impurs. Et toute notre justice est comme un vêtement souillé. Ésaïe, 64. 5.
Je n’ai aucune envie de laisser le domaine du psychologique flotter en l’air sans fondement organique… Que les biologistes aillent aussi loin qu’ils peuvent, allons aussi loin que nous le pourrons. Un jour nous nous rencontrerons. Freud.
Je suis obligé de conclure que la majorité de vos indigènes forme la race la plus pernicieuse d’odieuse petite vermine que la nature ait jamais laissé ramper à la surface de la terre. Swift, Voyage à Brobdingnag.
Je suis d’un pays qui n’existe pas encore. J. Craveirinha.
Arthur Kœstler, Le Cheval dans la Locomotive, Paris, Calmann-Lévy, 1968