Des vols, toujours des vols
À chaque année, en décembre, dans les quartiers populaires de Québec.
Et lorsque les voleurs sont pris, on découvre qu’ils sont pauvres. À la vérité, des gens de condition modeste volent, la plupart du temps, de la nourriture aux gens de condition modeste.
Depuis quelques jours, on signale plusieurs vols, commis dans différents endroits de la ville, mais en grande quantité dans les quartiers populeux.
La même chose se répète à vrai dire tous les ans à la veille des fêtes.
Ce ne sont pas des vols considérables, mais les victimes ne laissent pas moins de les trouver fort désagréables.
Les oiseaux nocturnes visitent surtout les hangars et les armoires extérieures, et font provision de victuailles.
Aux propriétaires de veiller, d’être soigneux et de mettre de bonnes serrures partout.
Le Soleil (Québec), 30 décembre 1897.