Merci, chère Louise, du conseil. Je connais leur fol appétit pour les arachides en écales. J’ai «roulé» aussi un bout de temps avec les arachides. Mais ça me coûtait une fortune; ils en redemandaient et en redemandaient. Je n’arrivais pas à les assouvir. Comme nous disions autrefois, ils deviennent des «sarfes» sitôt qu’on leur sert des arachides.
Vous savez, mon boulanger n’utilise absolument pas d’agent de conservation dans ses pains, ce qui fait qu’après 4 ou 5 jours, ils se mettent à picoter ça et là. Alors, plutôt que de mettre ce pain passé date dans les matières à compost, je le sers à mes oiseaux. Les geais bleus et les étourneaux sansonnets en sont fort heureux.
Et je vous dirais que, globalement, avec toutes mes espèces d’oiseaux, mon problème est qu’aucune d’entre elles n’a voulu à ce jour me rembourser les frais alimentaires que je fais pour elles.
Allez, soyons franc, c’est parce que je les adore, qu’ils sont ma «prise au sol», ma joie, que je me livre à pareilles dépenses.
La présence des oiseaux l’hiver est toujours un beau cadeau. Cette semaine, j’ai eu un merle dans mon jardin. Bien assis dans la troène, il bouffait les fruits un a un sans s’occuper du froid.
Les noms québécois d’oiseaux et de plantes indigènes m’ont toujours fascinée. En Charlevoix, une voisine appelait « mange-poule » le busard Saint-Martin et mascoubina, le sorbier, le tout avec un accent superbe du XVIIe siècle.
Merci, chère Louise. «Mange-poule» pour le busard Saint-Martin, c’est plein de bon sens. Chez moi, je pourrais appeler «mange-tourterelles» l’épervier de Cooper ou l’autour des Palombes lorsqu’ils s’amènent. Ils ne se privent pas de mes oiseaux nourris au grain. Ces diables peuvent demeurer là des jours, sachant qu’ils sont arrivés dans un garde-manger. Mais voilà, c’est la loi de la nature.
Et vous savez, le merle d’Amérique arriverait à passer l’hiver avec nous s’il avait sa provision de fruits.
D’après un article publié dans Le Soleil récemment, il semblerait que le merle d’Amérique passe de plus en plus de temps en hiver au Québec. Les fruits des sorbiers attiren ce bel oiseau. Jusqu’à maintenant, ce bel oiseau, rythmait davantage la période de la fin avril -début mai, avec son chant fort mélodieux, très tôt en début de matinée dans mon Saint-Antoine-de-Tilly natal. Aussi, je ne crois pas qu’il habitait au Québec en hiver. Ha!, les temps changent! Conséquence heureuse des changements climatiques ??
Dans l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec publié en 1995, Claude, Josée Tardif et Alain Lanoue, auteurs du texte sur le Merle d’Amérique, écrivent «Le Merle d’Amérique hiverne occasionnellement au Québec dans les basses-terres du Saint-Laurent et le sud des Appalaches». Pour leur bouffe en hiver dans notre contrée, j’ai l’impression qu’il y a une variété de fruits, restés à l’arbre, qui leur plaisent. Chez moi, je les vois manger mes pommes ayant subi plusieurs gelées et toujours accrochées aux branches.
Par ailleurs, hier, dimanche, mon ami Claude Lamontagne, de Saint-Gilles, me disait que, cette semaine, il a observé durant une bonne heure un grand nombre de Jaseurs boréaux (peut-être 300, selon lui) dégustant des fruits d’hiver. Parmi eux, se trouvaient deux merles.
Merci,c’est tellement intéressant tous ces articles et commentaires concernant
nos oiseaux. Les oiseaux sont comme des amis pour moi. Les revoir est un plaisir à chaque fois.
Quel bel oiseau. Essayez les arachides en écales. Ils adorent.
Merci, chère Louise, du conseil. Je connais leur fol appétit pour les arachides en écales. J’ai «roulé» aussi un bout de temps avec les arachides. Mais ça me coûtait une fortune; ils en redemandaient et en redemandaient. Je n’arrivais pas à les assouvir. Comme nous disions autrefois, ils deviennent des «sarfes» sitôt qu’on leur sert des arachides.
Vous savez, mon boulanger n’utilise absolument pas d’agent de conservation dans ses pains, ce qui fait qu’après 4 ou 5 jours, ils se mettent à picoter ça et là. Alors, plutôt que de mettre ce pain passé date dans les matières à compost, je le sers à mes oiseaux. Les geais bleus et les étourneaux sansonnets en sont fort heureux.
Et je vous dirais que, globalement, avec toutes mes espèces d’oiseaux, mon problème est qu’aucune d’entre elles n’a voulu à ce jour me rembourser les frais alimentaires que je fais pour elles.
Allez, soyons franc, c’est parce que je les adore, qu’ils sont ma «prise au sol», ma joie, que je me livre à pareilles dépenses.
La présence des oiseaux l’hiver est toujours un beau cadeau. Cette semaine, j’ai eu un merle dans mon jardin. Bien assis dans la troène, il bouffait les fruits un a un sans s’occuper du froid.
Les noms québécois d’oiseaux et de plantes indigènes m’ont toujours fascinée. En Charlevoix, une voisine appelait « mange-poule » le busard Saint-Martin et mascoubina, le sorbier, le tout avec un accent superbe du XVIIe siècle.
Votre blogue est fascinant. Je le ferai connaître aux Amis de notre association sur notre « Tambour Battant ». http://www.truteau.net/tambour_battant.ws
Merci, chère Louise. «Mange-poule» pour le busard Saint-Martin, c’est plein de bon sens. Chez moi, je pourrais appeler «mange-tourterelles» l’épervier de Cooper ou l’autour des Palombes lorsqu’ils s’amènent. Ils ne se privent pas de mes oiseaux nourris au grain. Ces diables peuvent demeurer là des jours, sachant qu’ils sont arrivés dans un garde-manger. Mais voilà, c’est la loi de la nature.
Et vous savez, le merle d’Amérique arriverait à passer l’hiver avec nous s’il avait sa provision de fruits.
Bonjour Jean!
D’après un article publié dans Le Soleil récemment, il semblerait que le merle d’Amérique passe de plus en plus de temps en hiver au Québec. Les fruits des sorbiers attiren ce bel oiseau. Jusqu’à maintenant, ce bel oiseau, rythmait davantage la période de la fin avril -début mai, avec son chant fort mélodieux, très tôt en début de matinée dans mon Saint-Antoine-de-Tilly natal. Aussi, je ne crois pas qu’il habitait au Québec en hiver. Ha!, les temps changent! Conséquence heureuse des changements climatiques ??
Dans l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec publié en 1995, Claude, Josée Tardif et Alain Lanoue, auteurs du texte sur le Merle d’Amérique, écrivent «Le Merle d’Amérique hiverne occasionnellement au Québec dans les basses-terres du Saint-Laurent et le sud des Appalaches». Pour leur bouffe en hiver dans notre contrée, j’ai l’impression qu’il y a une variété de fruits, restés à l’arbre, qui leur plaisent. Chez moi, je les vois manger mes pommes ayant subi plusieurs gelées et toujours accrochées aux branches.
Par ailleurs, hier, dimanche, mon ami Claude Lamontagne, de Saint-Gilles, me disait que, cette semaine, il a observé durant une bonne heure un grand nombre de Jaseurs boréaux (peut-être 300, selon lui) dégustant des fruits d’hiver. Parmi eux, se trouvaient deux merles.
Merci,c’est tellement intéressant tous ces articles et commentaires concernant
nos oiseaux. Les oiseaux sont comme des amis pour moi. Les revoir est un plaisir à chaque fois.
Merci beaucoup, cher ami. Tu sais bien qu’il en est de même pour moi.