La fête des Patriotes (21 mai)
« Je meurs en m’écriant vive la liberté vive l’indépendance », dit-il.
Avez-vous eu la nouvelle ?
On vient de retrouver une copie du testament de François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier, grand Patriote, l’un des chefs de la rébellion de 1837-1838, dans les archives de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec à Rimouski.
Il ‘agit de la transmission exacte du testament politique de De Lorimier et d’une copie du discours de Charles Hindelang, qui fut pendu en même temps que De Lorimier.
Extrait de ce très beau texte :
Mes efforts ont été pour l’indépendance de mes compatriotes. Nous avons été malheureux jusqu’à ce jour. La mort a déjà décimé plusieurs de mes collaborateurs. Beaucoup gémissent dans les fers, un plus grand nombre sur la terre de l’exil, avec leurs propriétés détruites et leurs familles abandonnées sans ressources aux rigueurs d’un hiver canadien. Malgré tant d’infortune, mon coeur entretient encore son courage et des espérances pour l’avenir. Mes amis et mes enfants verront de meilleurs jours, ils seront libres. Un pressentiment certain, ma conscience tranquille me l’assurent. Voilà ce qui me remplit de joie lorsque tout est désolation et douleur autour de moi.
Pour le texte complet du testament de François-Marie-Thomas Chevalier de Lorimier et l’histoire de ce document important, voir le billet d’Édith Drouin sur le site internet de Radio-Canada.
L’illustration coiffe ce billet.