Changements chez les oiseaux
Les Chardonnerets jaunes dominent toujours aux mangeoires. Certains mâles tout à fait flamboyants sont prêts à être invités par des femelles. Ces dernières savent que les plus flamboyants sauront s’occuper des petits après leur naissance, leur permettant d’aller copuler avec un ou deux autres mâles.
Les cinq nouveaux Tarins des pins qui avaient joint leurs deux confrères sont maintenant disparus ; aucun danger d’une invasion pour l’instant.
De la dizaine de Bruants hudsoniens, présents depuis décembre, il, n’en reste plus qu’un ; les autres sont déjà partis vers le Nord, de même que les deux Juncos ardoisés qui avaient passé l’hiver ici.
Quelques oiseaux noirs sont heureux de l’endroit et semblent avoir choisi d’y rester.
À noter deux observations étonnantes : la marche lente d’une Gélinotte huppée grise (Bonasa umbellus, Ruffed Grouse) dans les branchages à l’avant et l’apparition d’un Morio (Nymphalis antiopa antiopa, Mourning Cloak), qui se pose parmi les pousses d’hémérocalles devant la galerie. Le temps d’attraper la caméra, il s’enfuit et ne revient pas. Jean-Paul Laplante dans Papillons et chenilles du Québec et de l’Est du Canada (France-Amérique, 1985, p. 227) dit que sa période de vol va du début d’avril au début d’octobre. Il aurait donc passé l’hiver à l’état d’imago, à l’état de papillon caché quelque part, pour réapparaître si tôt.
Mon premier Grimpereau brun cet après-midi. Il est arrivé tôt il me semble !
Les Merles s’en donnent à coeur joie pour mon plus grand plaisir et le Cardinal (femelle) qui a profité du bain d’oiseaux que la neige fondante lui a réservée !
Bravo. Je ne crois pas avoir déjà eu un grimpereau. Et le couple de cardinaux se sont montrés une seule fois, en novembre 1885.