Décès du chef Geronimo (1829-1909)
Voilà un héros de l’histoire amérindienne en Amérique du Nord. Chaman, de nationalité Apache, il a combattu le Mexique et les États-Unis pour défendre les droits des Amérindiens.
En février 1909, une nouvelle provenant de Lawton, État d’Oklahoma, annonce son décès.
Le fameux chef apache Geronimo est mort hier au fort Sill, où il était depuis plusieurs années détenu comme prisonnier de guerre. Il a succombé à une attaque de pneumonie. Il sera inhumé dans le cimetière sauvage situé près du fort.
Geronimo, chef des Apaches, fut capturé, avec sa bande à Skeleton Canyon (Arizona), il y a vingt-deux ans, après s’être rendu au général Nelson A, Miles, qui avait parcouru trois mille milles à sa poursuite.
Depuis son internement au fort Sill, Geronimo a fait plusieurs tentatives pour reprendre sa liberté. Au commencement de 1908, il se rendit à Washington, accompagné de plusieurs de ses sauvages, dans le but d’intéresser le président [Theodore Roosevelt] à sa cause.
Il n’y réussit pas et, jusqu’à sa mort, il nourrit contre les blancs une haine féroce. Il était âgé de 86 ans [sic]. Il laisse une fille, qui habite dans l’Oklahoma.
La Patrie (Montréal), 18 février 1909.
La photographie du chef apache Geronimo avec son arc et sa flèche apparaît sur la page Wikipédia qui lui est consacrée.