En 1900, il y avait des ambulants de toutes sortes
Voici une guérisseuse de passage dans la Beauce.
On parle d’une vieille guérisseuse qui ferait des guérisons étonnantes de ce temps-ci chez les résidents de St-Agnès, St-Sévérin et St-Bruno, trois paroisses importantes du comté de Beauce.
Elle ne veut pas donner son nom et prétend qu’elle opère ainsi des guérisons depuis plus de trente ans et se transporte ainsi partout où elle croit que ses services peuvent être réellement utiles.
Elle est actuellement chez un nommé Octave Tardif, dans St-Sévérin, et il paraît que des infirmes de toute nature, des malades de tout âge et de toutes les conditions attendent patiemment leur tour.
La guérisseuse exige presque rien en retour de ses services. Elle vend une espèce de drogue incolore, mais guérit plutôt par suggestion ou au moyen d’hypnotisme.
Dans tous les cas, elle épate les indigènes de l’endroit.
La Patrie (Montréal), 5 février 1903.