La Saint-André
Le 30 novembre, voici la Saint-André, fête nationale des Écossais. Au début du 20e siècle, la veille de la fête, on tient un bal dans les deux grands hôtels de Montréal et de Québec.
La Patrie, du 30 novembre 1901, écrit : Le bal de la St-André, qui a eu lieu hier soir, à l’hôtel Windsor, a été couronné d’un immense succès. Toutes les principales familles écossaises de la métropole et du district y ont pris part. Jamais il n’y avait eu autant de gaieté et d’entrain. Cela tient peut-être au fait qu’on avait dû passer outre à cette célébration annuelle l’an dernier, à cause du deuil de la famille royale.
Le programme des amusements : danse, chant et musique, était des plus attrayants. Le populaire bataillon des Écossais, avec leur uniforme de grande tenue, n’ont [sic] pas peu contribué à donner du pittoresque à la fête.
Les principales sociétés écossaises du Canada avaient envoyé de chaleureux télégrammes de félicitations et de bons souhaits. M. Robert Reid, le poète lauréat de la société, a répondu en vers élégants à ces différents télégrammes.
À Québec, le jour de la Saint-André, les drapeaux flottent, dit-on, sur les édifices publics pour souligner la fête. Et, toujours selon La Patrie : Le bal annuel de la St-André a eu lieu, hier soir, au Château Frontenac. Le succès a été complet. M. John T. Ross était président du comité d’organisation. Le principal orateur de la soirée a été M. D. C. Fraser, député au fédéral de Guysborough.
L’image ci-haut est celle du tambour fanfare du Régiment historique 78th Fraser Highlanders, de Québec, un organisme sans but lucratif formé de bénévoles, faisant la promotion de l’histoire et de la culture écossaise. Le groupe se produit lors d’événements importants à Québec. Cette photographie fut prise lors du défilé de la St. Patrick, rue Cartier, à Québec, en mars dernier.
Pour en savoir davantage sur ce groupe écossais de Québec, voir le site suivant : http://www.78thfraser.ca/#!__accueil
Danser une valse avec des bottines à boutons….
Jeanne, il faudrait bien alors que vous nous expliquiez le bonheur de danser une valse avec des bottines à boutons.