Des chardonnerets ne passent-ils pas l’hiver au Québec, depuis quelques années du moins? Je croyais qu’ils étaient comme des lièvres, qu’ils changeaient de couleurs avec le retour des beaux jours?
Louis, selon mes notes de la présence du Chardonneret jaune depuis 1983, il a passé trois hivers chez moi, ceux de 1996-1997, 2013-2014 et 2015-2016. Je dirais que ces données sont bien minces pour dire qu’ils passent l’hiver au Québec depuis quelques années.
Par ailleurs, sur les données de son arrivée au printemps depuis 1983, voir le tableau suivant. On n’a qu’à cliquer sur «le tableau suivant» dans la phrase précédente.
Et c’est bien vrai qu’on leur connaît un habit d’hiver et un habit d’été. En ce moment, on voit les mâles dans les photos ci-haut changer de vêture, le jaune s’approfondit.
Merci Jean,
À mon « campe » de l’Ange-Gardien, je ne maintiens en hiver que du tournesol noir et du suif. Si j’y retourne dans les prochains jours, encore à pied dans la neige, j’y apporterai du chardon. Je me dirai que c’est pour ceux qui arrivent et peut-être aussi pour ceux qui partent, pour les encourager dans leur grand voyage.
Depuis 2012, au cours des cinq derniers hivers ici, au Témiscamingue, il n’y a qu’en 2016/2017 que ces charmants Chardonnerets jaunes aient « hivernés ».
Et selon mes notes dans eBird (à ce jour hélas! toujours incomplètes !), alors que j’habitais dans le comté de Pontiac (partie ouest de la Région de l’Outaouais), ils y ont hiverné aux hivers de 1994/1995 et 1996/1997 (cet hiver concorde avec tes observations)… Et puis ceux-ci se sont absentés l’hiver d’ensuite… Puis, contre toute attente, ils ont été présents de 1998 à 2001, et ce, hiver comme été !
La répartition hivernale de ces oiseaux semble donc aléatoire… Un brin comme celle de nos Gros-becs Errants… Encore plusieurs mystères à éclaircir… Quel beau programme !!!
Continuons de témoigner !!! C »est essentiel « Pour la suite du Monde »…
aujourd’hui j’en ai vu une volée a delettes pas de calais – ceux de toutes les couleurs
pas eu le temps de les filmer – sont partis ailleurs
trop beau ces oiseaux – assez craintifs
bonne journée
Il s’agit sans doute chez vous, cher Monsieur Leturgie, du Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), un oiseau encore plus beau que notre Chardonneret jaune. Ils sont cousins, et nous n’avons pas en Amérique votre bel oiseau aux nombreuses couleurs.
Merci beaucoup de nous signaler sa présence dans le Pas-de-Calais.
Entre 1979 et 1982, années où j’ai habité à Trois-Rivières, dans ma cour rue Pelletier, une fois par année, en mai, les gros becs errants arrivaient en trombe dans mon érable à giguères, ils le vidaient de ses giguères et repartaient pour revenir l’année suivante refaire le même stratagème.
Depuis une dizaine d’années, je n’ai guère de gros-becs errants, quelques individus seulement. Dans le Deuxième Atlas des oiseaux nicheurs québécois paru l’an passé, Hugues Brunoni, auteur du texte sur le Gros-bec errant dit que les effectifs de cet oiseau ont chuté de près de 75% entre 1990 et 2014. Cette baisse viendrait de sa raréfaction en forêt, car il aimait beaucoup se nourrir de la tordeuse. Mais Brunoni termine son propos en disant : « Mais qu’on se rassure, la tordeuse n’étant pas près d’être éradiquée, le gros-bec ne devrait pas disparaître non plus ! »
Jean,
Des chardonnerets ne passent-ils pas l’hiver au Québec, depuis quelques années du moins? Je croyais qu’ils étaient comme des lièvres, qu’ils changeaient de couleurs avec le retour des beaux jours?
Louis, selon mes notes de la présence du Chardonneret jaune depuis 1983, il a passé trois hivers chez moi, ceux de 1996-1997, 2013-2014 et 2015-2016. Je dirais que ces données sont bien minces pour dire qu’ils passent l’hiver au Québec depuis quelques années.
Par ailleurs, sur les données de son arrivée au printemps depuis 1983, voir le tableau suivant. On n’a qu’à cliquer sur «le tableau suivant» dans la phrase précédente.
Et c’est bien vrai qu’on leur connaît un habit d’hiver et un habit d’été. En ce moment, on voit les mâles dans les photos ci-haut changer de vêture, le jaune s’approfondit.
Merci Jean,
À mon « campe » de l’Ange-Gardien, je ne maintiens en hiver que du tournesol noir et du suif. Si j’y retourne dans les prochains jours, encore à pied dans la neige, j’y apporterai du chardon. Je me dirai que c’est pour ceux qui arrivent et peut-être aussi pour ceux qui partent, pour les encourager dans leur grand voyage.
Super ! Tiens-nous au courant, Louis, si tu les vois arriver ou simplement passer.
Mon petit grain de sel dans l’engrenage… ;-)
Depuis 2012, au cours des cinq derniers hivers ici, au Témiscamingue, il n’y a qu’en 2016/2017 que ces charmants Chardonnerets jaunes aient « hivernés ».
Et selon mes notes dans eBird (à ce jour hélas! toujours incomplètes !), alors que j’habitais dans le comté de Pontiac (partie ouest de la Région de l’Outaouais), ils y ont hiverné aux hivers de 1994/1995 et 1996/1997 (cet hiver concorde avec tes observations)… Et puis ceux-ci se sont absentés l’hiver d’ensuite… Puis, contre toute attente, ils ont été présents de 1998 à 2001, et ce, hiver comme été !
La répartition hivernale de ces oiseaux semble donc aléatoire… Un brin comme celle de nos Gros-becs Errants… Encore plusieurs mystères à éclaircir… Quel beau programme !!!
Continuons de témoigner !!! C »est essentiel « Pour la suite du Monde »…
Mario
C’est plutôt un petit grain de sucre, dirais-je. Ça enrichit. Travaillons ensemble pour « préciser » ce bel oiseau !
Pour le Gros-Bec errant, ça fait des lunes que je l’ai vu malheureusement. Je ne sais ce qu’il devient.
aujourd’hui j’en ai vu une volée a delettes pas de calais – ceux de toutes les couleurs
pas eu le temps de les filmer – sont partis ailleurs
trop beau ces oiseaux – assez craintifs
bonne journée
Il s’agit sans doute chez vous, cher Monsieur Leturgie, du Chardonneret élégant (Carduelis carduelis), un oiseau encore plus beau que notre Chardonneret jaune. Ils sont cousins, et nous n’avons pas en Amérique votre bel oiseau aux nombreuses couleurs.
Merci beaucoup de nous signaler sa présence dans le Pas-de-Calais.
Il sont présents cette année dans nos mangeoires
Merveilleux. Chez moi, il sont une bonne vingtaine depuis deux jours, une bien agréable surprise.
Entre 1979 et 1982, années où j’ai habité à Trois-Rivières, dans ma cour rue Pelletier, une fois par année, en mai, les gros becs errants arrivaient en trombe dans mon érable à giguères, ils le vidaient de ses giguères et repartaient pour revenir l’année suivante refaire le même stratagème.
Depuis une dizaine d’années, je n’ai guère de gros-becs errants, quelques individus seulement. Dans le Deuxième Atlas des oiseaux nicheurs québécois paru l’an passé, Hugues Brunoni, auteur du texte sur le Gros-bec errant dit que les effectifs de cet oiseau ont chuté de près de 75% entre 1990 et 2014. Cette baisse viendrait de sa raréfaction en forêt, car il aimait beaucoup se nourrir de la tordeuse. Mais Brunoni termine son propos en disant : « Mais qu’on se rassure, la tordeuse n’étant pas près d’être éradiquée, le gros-bec ne devrait pas disparaître non plus ! »