Avez-vous vu passer récemment le dernier numéro — 189 — de la revue québécoise Forces ?
La journaliste indépendante et productrice de contenu Martine Letarte y propose une réflexion scientifique.
Elle montre que, grâce à nos puissants télescopes, nous allons de plus en plus loin, que les exoplanètes « se montent déjà à plus de 3 500 ».
Et elle termine ainsi son intéressant billet :
Avec cette quête, on se rapproche d’une nouvelle forme de révolution copernicienne, aux yeux de Christophe Malaterre, titulaire de la Chaire du Canada en Philosophie des sciences de la vie à l’UQAM. « On a découvert, avec Copernic, que tout ne tournait pas autour de la Terre, explique-t-il, que c’était en fait la Terre qui tournait autour du Soleil. Maintenant, on découvre que la Terre n’est pas si unique, tout comme notre système solaire, d’ailleurs. On cherche même des caractéristiques sur ces nouvelles planètes qui pourraient nous faire prendre conscience que même la vie terrestre n’est finalement pas unique en soi. »
« Découvrir la vie ou pas, nous éclairerait sur nous, sur notre rôle dans le cosmos, affirme Robert Lamontagne [astrophysicien à l’Université de Montréal et directeur du télescope de l’observatoire du Mont-Mégantic]. Sommes-nous la seule conscience dans le cosmos ? Si on y trouve de la vie ailleurs, a-t-elle mené à une forme d’intelligence ? Avons-nous la possibilité de communiquer ? Les perspectives sont immenses. Nous sommes dans une quête fondamentale. C’est comme le saint Graal. »