L’excuse est devenue à la mode
Je n’ai jamais retrouvé dans la presse québécoise ancienne, de 1880 à 1910, autant d’excuses qu’aujourd’hui. Prêtez attention.
Tous sont là à s’excuser. Un premier ministre s’excuse, un ministre, des maires, des recteurs d’université, des sous-ministres, et qui encore. Même le pape, ma foi. Toute une galerie s’excuse à la fin. C’est le défilé.
L’excuse est devenue banale, déshabillée de sa signification, usée. Planche de salut aussi. Fermeture de dossier pour l’excuseur. Problème de réglé.
Étonnant tout de même. Et incroyable.
Doit-on croire encore qui s’excuse ?
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