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Samedi soir, pourquoi pas aller souper chez Kerhulu, côte de la Fabrique ?

quebec-restaurant-kerhulu

Joseph Kerhulu, pâtissier, est décédé en 1957.

Né à Rostrenen en Bretagne, Il arrive au Québec en 1906. Avant la Première Guerre mondiale, il dirige un petit établissement à Montréal. Au moment de la guerre, il s’enrôle dans un régiment breton. De retour au pays en 1924, il s’établit à Québec et fonde l’année suivante, au 22, côte de la Fabrique, Kerhulu ltée, un restaurant français et une pâtisserie de renom. Joseph Kerhulu meurt à Québec le 21 février 1957 à l’âge de 81 ans.

Jusqu’en 1946, Joseph Kerhulu habite à la même adresse que celle de son commerce, sans doute à l’étage alors. Puis, de 1947 à son décès, il habite le 1589, chemin Saint-Louis, à Sillery. À Québec, on a beaucoup aimé fréquenter sa pâtisserie ou se retrouver dans son restaurant des années 1920 jusqu’à la fin des années 1950.

Voir Jean-Marie Lebel, «Deux siècles de restauration à Québec», Cap-aux-Diamants, no 44 (hiver 1996), p. 21.

5 commentaires Publier un commentaire
  1. Raymond Falardeau #

    Où est t’il enterré

    26 février 2024
  2. Jean Provencher #

    Je l’ignore. Il est peut-être au cimetière Mount Hermon, à Sillery.

    26 février 2024
  3. Raymond Falardeau #

    Ok retrouvé cimetière Saint Charles

    26 février 2024
  4. Michel Chayer #

    Le restaurateur Joseph Kerhulu a donné asile chez-lui au collaborateur nazi en fuite
    Jacques Dugé de Bernonville (née à Paris 1897, assassiné à Rio-de-Janeiro 1972), lequel était condamné à mort par contumace en 1946 par la cour de justice de Dijon et par la cour de justice de Toulouse en 1947 pour trahison.

    Réf. : Marc Bergère, «Vichy au Canada : L’exil québécois de collaborateurs français», Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015, 328 p.

    9 décembre 2024
  5. Jean Provencher #

    Michel Chayer

    Le restaurateur Joseph Kerhulu a donné asile chez-lui au collaborateur nazi en fuite
    Jacques Dugé de Bernonville (née à Paris 1897, assassiné à Rio-de-Janeiro 1972), lequel était condamné à mort par contumace en 1946 par la cour de justice de Dijon et par la cour de justice de Toulouse en 1947 pour trahison.

    Réf. : Marc Bergère, «Vichy au Canada : L’exil québécois de collaborateurs français», Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015, 328 p.

    9 décembre 2024

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