Parlons nez encore une fois
Saviez-vous qu’aussi incroyable que cela puisse être, on aimait s’arrêter au nez il y a un peu plus de cent ans ?
Manifestement, il y a un intérêt pour le nez ! Vive le nez !
Petite étude physiologique :
Le gros nez est très répandu parmi les épiciers, les bourgeois, les boursiers et les maquignons.
Les gros nez finissant en pointe appartiennent aux marchands heureux et aux hommes en place.
Le gros nez bourgeonné aux campagnards et aux ivrognes.
Le nez aquilin, en bec d’aigle, dénote la force et le courage.
Le nez évasé, renfrogné au bout, l’ironie et l’hilarité.
Le nez mince, sec, difforme : la peur ou la lâcheté.
La narine étroite, nacrée, diaphane, indique la volupté.
La narine large dénonce le travail acharné dès l’enfance.
Celui qui a des excroissances de chair sur le nez est de caractère sanguin ou sympathique, mais dans les deux cas s’emporte facilement.
Enfin, celui dont le nez s’attache au front par une ligne très courbe est presque toujours excentrique et tant soit peu disposé à la folie.
La Gazette de Joliette du 16 octobre 1890 fait sa une avec ce propos.
En 2015, nous parlions à deux reprises du nez, le 14 juin et le 28 septembre.