Je rentre du monde de la pierre (premier billet de deux)

Je reviens de Deschambault-Grondines. Là avait lieu samedi le vernissage d’une exposition étonnante qui met en valeur les créations de neuf artistes de la pierre.

Mon amie, l’artiste Carole Baillargeon, commissaire, sachant que le comté de Portneuf est le pays de la pierre (Saint-Marc-des-Carrières promeut le calcaire depuis longtemps et Rivière-à-Pierre fait de même avec le granit), a eu l’idée, avec le soutien de Donald Vézina, directeur de Culture et Patrimoine Deschambault-Grondines, d’un événement — Dur comme d’la roche — jusqu’au 2 octobre prochain.

Parmi les artistes, on trouvait à l’œuvre, dans la petite rivière de La Chevrotière, l’Américain Tim Anderson, originaire de Pennsylvanie, qui, depuis quelques années, se présente comme «balancer», avec métier de faire tenir des pierres en équilibre. Voyez ici son site internet en anglais.

Son travail étonne vraiment. Habillé de longues cuissardes, muni de très peu d’outils, une simple brosse bleue par exemple pour nettoyer une pierre trouvée près de lui dans la rivière, sans colle bien sûr, il élève très patiemment une sculpture. Le regardant, on se prend à ne pas croire qu’il y parviendra. Mais l’œuvre réussie, voilà qu’éclatent les applaudissements. Tout à fait fascinant.

Voici des images de Tim et certaines de ses créations sur place. Chaque œuvre terminée, il se livre sur elle à des ablutions, histoire de bien mettre les contours en évidence.

On trouvera ici le compte rendu d’une compétition internationale en ce domaine, tenue cette année, à laquelle a participé Tim.