Depuis Sorel, ode aux maringouins
Les maringouins. Ces petits endiablés font parler d’eux par ce temps-ci, ils sont en nombre formidable cette année, et ont un tintoin nazillard et très agaçant à l’oreille du dormeur.
On nous dit qu’à St-Ours, les gens ne lâchent pas leurs gants et portent des mouchoirs troués sur la figure pour se garantir des dards de ces petits insectes qui se fourrent partout.
Le Sud (Sorel), 21 mai 1889.
L’illustration est la planche qui accompagne le texte de l’abbé Ovila Fournier, Le Maringouin, tract no 37 dans la Bibliothèque des Jeunes Naturalistes, 1943. Chez le maringouin, seule la femelle pique.
Voir aussi l’article du journaliste Léon Ledieu sur les maringouins.