Un autre oiseau avec qui on peut devenir ami
Dans la revue française La Nature (tome 16, 1881), le zoologiste français Émile Oustalet (1844-1905) y va d’un texte sur l’architecture du nid de l’Oriole du Nord, un oiseau d’Amérique. Il termine ainsi son propos, page 42 :
Dans leurs migrations, les Loriots de Baltimore filent en droite ligne, d’un vol continu et à une assez grande hauteur au-dessus des forêts, et d’ordinaire ils voyagent de jour, comme Audubon a pu s‘en assurer par des observations directes.
Ces jolis oiseaux sont recherchés non seulement à cause de l’éclat de leurs couleurs et de la grâce de leurs mouvements, mais encore et surtout à cause de leur chant, qui se compose de quelques notes pleines et sonores, très agréables à entendre.
En captivité, ils peuvent être nourris avec des insectes, des raisins secs, des figues et des œufs durs. Pris au nid, ils s’apprivoisent, dit-on, au point de suivre leur maître et d’accourir à son premier appel.