La grande nouvelle du milieu naturel québécois !
La présence en si grand nombre du Tarin des pins, autrefois appelé Chardonneret des pins. Cela dure depuis plusieurs semaines maintenant. Grâce à Vous, à vos commentaires, il semble être présent dans un couloir qui va de la rivière des Outaouais (Madame Quessy nous le signale chez elle à Ottawa) jusqu’à un peu à l’est de la ville de Québec.
Il est partout présent. Dans l’île de Montréal elle-même, mais aussi sa couronne. L’Outaouais, les Laurentides, Lanaudière, la Montérégie, les Bois-Francs, la Mauricie. Écoutez, c’est à ce point incroyable que l’oiseau fait de nous, chanceuses et chanceux que Vous êtes, de vrai-e-s François d’Assise, se perchant sur vos épaules et mangeant dans votre main.
On le signale aussi à l’est de Québec. Je viens tout juste de croiser une amie, photographe animalière dans une autre vie, qui me dit qu’il est abondant également dans Bellechasse, sur la Côte-du-Sud, en particulier à Armagh et Saint-Raphaël. Il mange même en bordure des routes.
Un autre signe : je lis sur ce site interactif votre intérêt pour cet oiseau. Il s’y trouve un certain nombre de billets évoquant le Tarin des pins. Mais de tous les billets que j’ai placés sur ce site depuis le 15 janvier dernier, qu’importe le sujet sur lesquels ils portent, Le Tarin des pins enfin vu de près est le plus fréquenté : précisément 797 lectures à ce jour, ce soir même, à 20h. 20.
Je Vous remercie beaucoup de votre grande participation à définir cette nouvelle dont on ne parle absolument pas dans les médias. C’est une bien belle «couleur» de notre milieu de vie en ce moment.
Et, à celles et ceux qui désespèrent pour leurs autres oiseaux, ne vous inquiétez surtout pas. Prenez exemple de la mésange, voilà la moins inquiète du groupe. Elle en a traversé des histoires et des temps, connu bien de la visite. Et elle continue, va et vient dans tout ce trafic, s’occupant à sa vie, sa santé, sans souhaiter de mal à autrui. Et, depuis le temps, je vais vous le dire, je connais le tarin. Il est comme un chum ou une blonde, qui apparaît après un long temps ailleurs, puis disparaît sans avertir. La domestication, la maison, l’abri n’est pas pour lui. Nous pourrions nous en ennuyer à nouveau, car il aime beaucoup sa liberté, pouvoir aller son chemin dès que le goût lui vient. «Erratique» disent les ornithologues «patentés».
Cela dit, dans mes nombreux livres d’ornithologie depuis le premier au 19e siècle (James M. LeMoine, 1861), aucun n’évoque une pareille abondance soudaine comme celle que nous vivons en ce moment.
Pour lire tous les commentaires depuis quelques semaines sur le Tarin des pins, voir ce billet, Le Tarin des pins enfin vu de près.
P. S. Les grainetiers n’en disent mot. Mais sachez qu’il y a en ce moment sur nos routes des semi-remorques qui vont et viennent avec des poches de nourriture pour nos Tarins des pins, ces vlimeux.
La Vie est riche.
Bonjour,
Chez moi-aussi les Tarins des pins sont venus en très grand nombre lundi matin. Une cinquantaine. Durant quelques heures ils se sont gavés en compagnie de nombres Sizerin flammé. Puis ils sont partis sans revenir depuis.
C’est une première visite pour les Tarins dans mon jardin ! Visite très agréable !
Je suis heureuse de faire partie des visités !!!
Merci, merci beaucoup, chère Nicole. Voilà que ces p’tits diables Vous visitent, Vous aussi ! Vous avez bien raison d’en être heureuse !
Méfiez-Vous, ils peuvent Vous revenir, «fondre» sur votre lieu de vie ! :-)
Aves tous les oiseaux noires, les réguliers et les de passage… les sacs de graines fondent comme neige au soleil !!!
Cela réjouit le coeur de faire la joie de ces p’tits diables comme vous les nommés.
Merci encore, chère Nicole.
Je n’en avais jamais eu chez nous, mais je dois vous dire qu’en ce moment, ils sont très nombreux, parmi d’autres chardonnerets et sizerins, à Saint-Hippolyte. En fait, je n’ai jamais vu autant de spécimens et en si grand nombre que ce printemps.
Ils raffolent du tournesol noir, si bien que je dois remplir la mangeoire à tous les jours et parfois plus, ils sont déchaînés ! Serait-ce à cause des conditions hivernales particulières que nous avons eues ? Bonne question !
Je ne saurais dire, cher Monsieur Senécal, quelle serait la cause de cette manifestation spectaculaire de tarins. Mais soyons présents, profitons-en.
Les tarins des pins sont certainement présents au Témiscamingue depuis le 20 janvier, selon les mentions soumises dans eBird – Québec.
Personnellement, j’ai bien cru en entendre à plusieurs occasions, sans toutefois avoir mes jumelles à portée de main. Leur chant étant assez semblable à celui du Chardonneret jaune (avec plusieurs « zzz »…), je préfère toujours valider leur présence grâce aux jumelles !
En effet, ces petits oiseaux au bec pointu vont et viennent, surgissent de nulle part puis disparaissent en coup de vent… Vaut mieux profiter de leur présence le temps qu’ils y sont, car contrairement à d’autres espèces plus prévisibles, leur présence semble davantage aléatoire !
Bon printemps, beaux oiseaux à toutes et tous !
Mario
Ah, merci de ces nouvelles du Témiscamingue, cher Monsieur Gervais. Chez moi, en ce moment, j’ai autant de tarins que de chardonnerets, mais si mes chardonnerets sont à peu près silencieux, mes tarins y vont joyeusement de leurs trilles.
Et je suis bien d’accord : il faut profiter de leur présence le temps qu’ils y sont, car leur venue est toujours fort aléatoire. Après aujourd’hui,quand reviendront-ils ? Mystère.