De nouveau, une histoire de sirop calmant
Pendant de nombreuses années, certaines mères québécoises ont eu recours au sirop calmant. Mais, à l’occasion, dépassant la dose permise, le nourrisson mourait. Voyez.
L’enquête sur la mort de Juliette Morin, l’enfant nouveau-née de Madame Ls. Morin, 1234, St-Jacques, aura lieu demain matin à 10 heures à la morgue.
Le Dr McTaggart a fait l’autopsie du cadavre cet après-midi et fera rapport de son examen demain à l’enquête.
La mère de l’enfant est veuve depuis deux mois. Elle a avoué au coroner avoir donné 60 gouttes de sirop calmant à son enfant, lorsque la dose indiquée sur la bouteille était de 30 gouttes seulement.
La Patrie (Montréal), 19 mars 1903.
À deux reprises, nous avons déjà parlé de ces sirops calmants mortels.