À tant nourrir la déprime fait de nous notre principal ennemi
Vous avez remarqué ? Partout, on dirait qu’on cherche à nous convaincre qu’il n’y a jamais eu de temps plus malheureux. Nous avons complètement échappé la joie.
Heureusement, les grands quotidiens occidentaux commencent à le percevoir et nous proposent une réflexion sur le sujet, sur nous-mêmes, diable : le Times de New York, Le Monde en France, le Guardian en Angleterre, Le Temps en Suisse. Mon fils me le signale à l’autre bout. Ça point enfin.
Le Devoir, lui, au Québec n’y est pas encore; mais, dans son cas, le sachant éveillé, il faut espérer que le jour vienne.
Je ne nie pas qu’une partie de ce que nous vivons tient du temps fou. Ce communiqué d’Environnement et changement climatique Canada, par exemple, qui propose la mise en place d’une saison de chasse à la Tourterelle triste. Proprement incroyable ! Quelqu’un quelque part est complètement coupé de la Vie, la vrai Vie, non la fictive. Mais ils ne doivent pas nous avoir avec pareil discours, pareille proposition ! Battons-nous du bord de la Vie ! Tenons ! Voici l’adresse : ec.enviroinfo.ec@canada.ca
Je me souviens qu’au milieu des années 1970 l’auteure-compositeure-interprète Brigitte Fontaine écrivait dans son somptueux petit livre-torrent Chroniques du bonheur (Éditions des Femmes, 1975) qu’il y avait des coups de pied au cul qui se perdaient, c’est certain. Et, tout de suite, elle s’empressait de rajouter : Mais moi je vous le jure : il y a des baisers qui se perdent ! Ils voltigent autour de nous entre les maisons, et nous ne les voyons pas. Il y a du plaisir qui se perd, bruissant dans les arbres et dans les corps, et nous ne le voyons pas.»
À quand la réaction ? L’éveil à ces baisers qui se perdent ? À ce plaisir qui bruit entre les arbres et dans les corps ?
Nous pouvons être des bêtes de bonheur, voyons ! Et de sagesse !
J’aime tant percevoir que beaucoup de Vous qui fréquentez ce site interactif faites partie du clan des espérés. Je Vous en remercie.
Tiens, pourquoi ne pas nous retrouver à La Ferme du Charmois ! Et si Vous y croisez mon cher Jacques Bertin, je Vous prie de bien le saluer pour moi.
Merci d’être là. Et de tenir.
Juste ici, une Tourterelle triste cherchant, chez moi, à se protéger du grand froid !
Merci de porter à notre attention l’aberration que serait la chasse à la Tourterelle triste. Il faut absolument manifester haut et fort notre opposition à ce projet qui, à mon humble avis, n’a ni queue ni tête.
Certains puissants lobbys s’évertuent à tuer le beau… et ce, au nom de quels principes ? Je me pose la question ! Entre vous et moi, vous savez, … Je ne serais guère étonné d’apprendre un jour que la vente d’armes, de permis et de munitions soit lucrative !!!
Je connais des Autours des Palombes qui, si nous nous mettions collectivement à jouer dans leur garde-manger, ne la trouveraient pas drôle. D’autant plus que cette chasse, déjà permise dans certains états chez nos voisins du sud, ne servirait entre autre qu’à aiguiser la précision du tir, comme l’indique ici la Humane Society.
Heureusement qu’il arrive que nous croisions des Brigitte Fontaine qui, par leurs propos, nous invitent à poursuivre la route tout en ayant du lumineux en tête !
Vous avez tellement raison, cher Mario. C’est là pure folie ! Et ce que je trouve particulièrement cruel, c’est que nous-mêmes, voilà quelque chose comme 45 ans, l’avons attiré ici cet oiseau qui vivait plus au sud. Nos mangeoires d’hiver l’ont séduit, l’ont «accroché», lui qui trouve nos hivers très durs. Et maintenant on fait des plans pour l’abattre.
Certains jours, des humains font tellement pitié ! Ils ne sont plus à la hauteur d’une humanité !
Et il faut absolument s’élever contre cette folie !