Tout semble quand même aller à Trois-Rivières au début de 1905
Il s’est fait peu de visites [du Jour de l’An] cette année. C’est une bonne coutume qui s’en va. Les dignitaires ecclésiastiques et civils ont cependant reçu les hommages des principaux citoyens.
La dernière tempête a cassé un peu la glace devant la ville, et on a dû tracer le chemin de traverse un peu plus haut, vis-à-vis le moulin à vent, pour aboutir à peu près à Godefroy [petit cours d’eau venu du lac Saint-Paul juste au sud, qui se jette dans le fleuve entre Sainte-Angèle-de-Laval et Nicolet]. Le chemin est balisé et maintenant sous la responsabilité des municipalités de la ville et de Ste-Angèle.
On a commencé la récolte de la glace sur le St-Maurice. Elle est généralement belle et mesure 22 pouces [56 centimètres] d’épaisseur.
La Patrie (Montréal), 4 janvier 1905.
Ci-haut, le vieux moulin à vent de Trois-Rivières, une photographie de Marie-Claude Côté. Tour de pierre cylindrique de quatre étages, coiffée d’un toit conique de faible pente, il fut bâti en 1781 à proximité du fleuve. On le déménagea en 1975 sur le campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Il fait partie du Répertoire du patrimoine culturel du Québec.