La mort d’enfants à cause de sirops calmants
Il y a un peu plus de 100 ans au Québec, il était fréquent que les journaux annoncent le décès d’un jeune bébé venu de la consommation de sirops calmants. Exemple montréalais.
Une enfant de trois mois, du nom de Marie Jeanne Delisle, a été trouvée morte dans son berceau, ce matin, au No 214 rue St-Charles Borromée.
Hier soir, la mère de la petite lui fit avaler une dose d’un certain sirop calmant, afin de lui procurer un meilleur sommeil.
Inutile de dire quelle fut la douloureuse surprise de la famille quand, en jetant un coup d’œil dans le petit lit de l’enfant, on s’aperçut qu’elle était sans vie.
On attribue le décès du bébé au sirop que les parents lui ont fait prendre.
La Patrie, 17 décembre 1902.
Aussi tard qu’en 1950, dans les unités sanitaires, on prévenait encore les parents contre l’usage de ces sirops, mortels pour un plus jeune.
Déjà, le 9 mars 2012, nous évoquions la présence au Québec de ces sirops mortels.