L’ordonnancement de la vie

L’un de mes petits-fils se passionne pour l’ordonnancement de la vie, en particulier la transmission d’énergie, de données, etc., sur des longues distances, les techniques que nous avons imaginées au fil du temps. Il aurait assurément aimé travailler avec l’Italien Guglielmo Marconi, le Québécois Reginald Fessenden ou l’Américain Thomas Edison.

Il crayonne, dessine, imagine comment la vie s’articule dans une communauté, comment se transmet l’information. À l’extérieur de la maison, il regarde. Peut-être très cartésien, dit ma fille, ses observations nourrissent son imaginaire. Il lui a même demandé comme cadeau un jeu de «supports» (tours, pylônes, poteaux, etc.) servant à porter la vie. Et celle-ci fut contrainte de lui répondre qu’un tel jeu est introuvable.

J’échangerais volontiers quelques années de ma vie pour parler avec lui de ce sujet dans 25 ans.

Et vous imaginez comme j’aime le voir aller.

Sachant sa passion, son père s’est arrêté ici, chemin faisant, pour en faire un héros sous cet immense pylône.