Qui est donc ce vaillant ?
Le Québec compte une vingtaine d’espèces de bourdons, mais je serais bien incapable de dire à laquelle celui-ci appartient.
À l’émission La Semaine verte de la Société Radio-Canada, on présentait le 7 mars dernier un dossier sur le déclin des insectes pollinisateurs. L’une des causes est la présence dans la nature des néonicotinoïdes, sorte de produit indigne, des insecticides agissant sur le système nerveux central des insectes. Bientôt, avant qu’il ne soit trop tard c’est certain, il faudra imaginer le retrait complet de cette création humaine.
Revenons au bourdon. Il est le premier à se manifester au printemps, avant l’apparition des abeilles sauvages. Il est le seul, d’ailleurs, à se manifester lorsqu’il fait froid et seul aussi à sortir lorsqu’il pleut.
Je parlais de lui comme une véritable boule d’énergie, où son corps vibre en permanence. Et déjà cette simple vibration favorise la pollinisation, avant même que l’insecte entreprenne d’inspecter la fleur qu’il vient d’approcher.