On les aime ces bêtes ! Chevaux, oiseaux et tous les autres….
Cette semaine, j’ai eu la chance d’observer des Durbecs des sapins à la Base de plein air de Ste- Foy ! 20 ans que j’y vais régulièrement, c’est la première fois que j’en vois. Et beaucoup à la fois ! Cet automne, j’ai eu la surprise d’arriver face à face avec un renard roux. Première fois aussi ! On s’est regardé dans les yeux et nous avons passé notre chemin chacun de notre côté. Contrairement à moi, il n’a sans doute pas vérifier, à chaque détour, si je ferais sa rencontre à nouveau !
Chanceuse, êtes-vous, Ode, d’avoir aperçu ce renard. C’est certain, je n’ai pas de poules, mais j’adore le renard, une fort belle bête. Chez moi, depuis 39 ans au printemps, je ne l’ai aperçu qu’à quatre ou cinq reprises, très loin, aux limites de mon terrain, ou traversant la route, jamais tout près. J’aimerais bien être l’ami d’un renard.
Tu n’aimeras pas ça, mais il avait un chat tout noir dans la gueule! Oui, oui, oui ! La préposée du parc me disait, le lendemain, qu’ils y habitent depuis longtemps les renards au beau milieu de la ville. Même qu’ils occupent une tanière dans l’allée des sapins bordant la rue Blaise-Pascal pas très loin du Costco en parallèle de l’autoroute Charest. Qui l’eut cru ???
Parti avec un chat, le gamin ! Mais on arriverait à devenir copain lui et moi, et je lui expliquerais le chat, comme j’expliquais les oiseaux aux chats de ma voisine. Au fil des ans, sitôt que m’arrivait un de ses nouveaux chats, tout de suite je lui disais «Viens, il faut que nous nous parlions. J’adore qui tu es, mais j’aime tout autant ces oiseaux, et n’entreprends pas de les désirer». Et ses chats venaient me voir, mais jamais, sans blague, ne claquaient des dents à la vue de mes oiseaux. Et mes oiseaux n’ayant jamais été victimes d’attaques félines filaient leur vie comme si aucun chat n’était. Et nous vivions heureux. Sans empiéter sur la vie des autres.
Dans mon livre Un citadin à la campagne. Quatre saisons à Sainte-Anastasie, je raconte une de ces rencontres avec un des chats de ma voisine. Il avait un plaie derrière l’oreille. Nous sommes entrés dans la maison et j’ai soigné sa plaie avec du peroxyde. Par la suite, nous sommes sortis et je l’avais à l’œil, je voulais voir comment il se comportait avec mes oiseaux, car je l’avais déjà averti. Et il est venu se coucher à mes côtés sur la galerie à l’avant, alors que les oiseaux mangeaient au-dessus de nous. Et le chat ne leur prêtait même pas attention.
Il a su être reconnaissant ! L’humain, en ces temps plus modernes ou spirituels parlerait de gratitude! Est-ce qu’on peu dire que c’est pareil?
J’ai aussi soigné un chat abandonné, au cognac dans son lait, même si mon père refusait d’avoir encore un chat à la maison. Il s’est rétabli dans le temps de le dire. Le soir, il savait à quelle heure j’allais me coucher comme s’il surveillait à quel moment je me préparais pour la nuit. Tous les soirs, il ronronnait puis s’endormait au-dessus de ma tête sur l’oreiller. Quel beau souvenir !
Je le crois. Les bêtes apprennent rapidement qui nous sommes par nos gestes, notre visage, la musique de nos mots, une sorte de chant qui les berce si nous savons ne pas être violents, et ainsi bientôt elles s’approchent ou demeurent à distance, nous ayant «saisi», je dirais.
Voilà trois semaines, je suis enfin arrêté chez un homme de la campagne qui garde trois magnifiques chevaux belges. J’ai gagné sa maison quand j’ai vu, à distance, qu’il était en train de leur apporter de l’eau. Ça faisait au moins deux ans que j’observais ces chevaux et que je les photographiais à l’occasion, sans jamais voir personne qui s’en occupait.
Je fus bien reçu. Cet homme adore ces chevaux, des juments. À un moment donné, il me dit : «Celle-ci, on m’offrirait 15 000$ que je ne la cèderais pas. J’épierre mon champ au printemps avec elle, je fais mes sucres, ma fille la monte et se balade sur elle sans selle.»
Nous parlions d’elle et elle nous regardait et nous écoutait. Après une dizaine de minutes, elle vint vers nous qui étions de l’autre côté de la clôture et s’approche la tête par-dessus la clôture tout près de moi, et non de lui. Je suis resté surpris d’un contact aussi rapide, et j’ai commencé à flatter son grand front, alors que l’homme et moi continuions notre conversation. J’étais à parler calmement avec son maître depuis un moment et elle a sans doute compris que j’étais un être à qui elle pouvait se fier.
Il n’y a pas de secret avec les bêtes, sinon qu’il faut user de la tendresse. Et, rapidement, nous avons leur confiance.
On les aime ces bêtes ! Chevaux, oiseaux et tous les autres….
Cette semaine, j’ai eu la chance d’observer des Durbecs des sapins à la Base de plein air de Ste- Foy ! 20 ans que j’y vais régulièrement, c’est la première fois que j’en vois. Et beaucoup à la fois ! Cet automne, j’ai eu la surprise d’arriver face à face avec un renard roux. Première fois aussi ! On s’est regardé dans les yeux et nous avons passé notre chemin chacun de notre côté. Contrairement à moi, il n’a sans doute pas vérifier, à chaque détour, si je ferais sa rencontre à nouveau !
Chanceuse, êtes-vous, Ode, d’avoir aperçu ce renard. C’est certain, je n’ai pas de poules, mais j’adore le renard, une fort belle bête. Chez moi, depuis 39 ans au printemps, je ne l’ai aperçu qu’à quatre ou cinq reprises, très loin, aux limites de mon terrain, ou traversant la route, jamais tout près. J’aimerais bien être l’ami d’un renard.
Tu n’aimeras pas ça, mais il avait un chat tout noir dans la gueule! Oui, oui, oui ! La préposée du parc me disait, le lendemain, qu’ils y habitent depuis longtemps les renards au beau milieu de la ville. Même qu’ils occupent une tanière dans l’allée des sapins bordant la rue Blaise-Pascal pas très loin du Costco en parallèle de l’autoroute Charest. Qui l’eut cru ???
Parti avec un chat, le gamin ! Mais on arriverait à devenir copain lui et moi, et je lui expliquerais le chat, comme j’expliquais les oiseaux aux chats de ma voisine. Au fil des ans, sitôt que m’arrivait un de ses nouveaux chats, tout de suite je lui disais «Viens, il faut que nous nous parlions. J’adore qui tu es, mais j’aime tout autant ces oiseaux, et n’entreprends pas de les désirer». Et ses chats venaient me voir, mais jamais, sans blague, ne claquaient des dents à la vue de mes oiseaux. Et mes oiseaux n’ayant jamais été victimes d’attaques félines filaient leur vie comme si aucun chat n’était. Et nous vivions heureux. Sans empiéter sur la vie des autres.
L’homme qui savait parler aux chats ! Merveilleux !!!
Tout le monde rêve de savoir parler à l’autre !
Il y a des leçons à tirer de ton expérience ! L’attention à l’autre, à notre environnement, j’aurais envie de dire !!!
Dans mon livre Un citadin à la campagne. Quatre saisons à Sainte-Anastasie, je raconte une de ces rencontres avec un des chats de ma voisine. Il avait un plaie derrière l’oreille. Nous sommes entrés dans la maison et j’ai soigné sa plaie avec du peroxyde. Par la suite, nous sommes sortis et je l’avais à l’œil, je voulais voir comment il se comportait avec mes oiseaux, car je l’avais déjà averti. Et il est venu se coucher à mes côtés sur la galerie à l’avant, alors que les oiseaux mangeaient au-dessus de nous. Et le chat ne leur prêtait même pas attention.
Il a su être reconnaissant ! L’humain, en ces temps plus modernes ou spirituels parlerait de gratitude! Est-ce qu’on peu dire que c’est pareil?
J’ai aussi soigné un chat abandonné, au cognac dans son lait, même si mon père refusait d’avoir encore un chat à la maison. Il s’est rétabli dans le temps de le dire. Le soir, il savait à quelle heure j’allais me coucher comme s’il surveillait à quel moment je me préparais pour la nuit. Tous les soirs, il ronronnait puis s’endormait au-dessus de ma tête sur l’oreiller. Quel beau souvenir !
Je le crois. Les bêtes apprennent rapidement qui nous sommes par nos gestes, notre visage, la musique de nos mots, une sorte de chant qui les berce si nous savons ne pas être violents, et ainsi bientôt elles s’approchent ou demeurent à distance, nous ayant «saisi», je dirais.
Voilà trois semaines, je suis enfin arrêté chez un homme de la campagne qui garde trois magnifiques chevaux belges. J’ai gagné sa maison quand j’ai vu, à distance, qu’il était en train de leur apporter de l’eau. Ça faisait au moins deux ans que j’observais ces chevaux et que je les photographiais à l’occasion, sans jamais voir personne qui s’en occupait.
Je fus bien reçu. Cet homme adore ces chevaux, des juments. À un moment donné, il me dit : «Celle-ci, on m’offrirait 15 000$ que je ne la cèderais pas. J’épierre mon champ au printemps avec elle, je fais mes sucres, ma fille la monte et se balade sur elle sans selle.»
Nous parlions d’elle et elle nous regardait et nous écoutait. Après une dizaine de minutes, elle vint vers nous qui étions de l’autre côté de la clôture et s’approche la tête par-dessus la clôture tout près de moi, et non de lui. Je suis resté surpris d’un contact aussi rapide, et j’ai commencé à flatter son grand front, alors que l’homme et moi continuions notre conversation. J’étais à parler calmement avec son maître depuis un moment et elle a sans doute compris que j’étais un être à qui elle pouvait se fier.
Il n’y a pas de secret avec les bêtes, sinon qu’il faut user de la tendresse. Et, rapidement, nous avons leur confiance.
Touchant !