Le comportement à l’égard des abeilles

J’aime bien ce court article de La Tribune du 28 juin 1888, car il me rappelle le discours de mon ami apiculteur. En septembre 2011, mes abreuvoirs à colibri furent pris d’assaut par des abeilles et Guy, sachant que je suis allergique aux piqures de guêpe, m’a conseillé la douceur, la douceur, la douceur. Pour changer le liquide, je décrochais doucement l’abreuvoir que je posais par terre. Et, lentement, les abeilles quittaient les lieux.

Voici ce texte de La Tribune.

Le plus grand secret de manier les abeilles sans danger d’être piqué, c’est de ne pas en avoir peur. L’usage des gants et du voile devrait être banni.

Celui qui possède assez de sang-froid pour manier ses ruches sans ces accessoires, réussira toujours mieux en apiculture que celui qui ne peut approcher des abeilles sans être ganté jusqu’aux coudes et sans avoir un voile sur la figure.

Rien ne provoque plus la colère chez les abeilles que les accidents et il est toujours assez difficile à celui qui voit à peine et qui a les doigts emprisonnés dans des gants de les éviter complètement.

Il faut avoir soin en maniant les abeilles d’éviter tout mouvement brusque : tout homme nerveux porté à perdre son sang-froid pour un rien ne fera jamais un bon apiculteur.

Cela dit, Guy m’a avoué qu’il lui est quand même arrivé d’être piqué. Chose certaine, il n’y aurait pas selon lui chez l’abeille l’agressivité qu’on peut retrouver chez une guêpe. L’abeille, concentrée, est là à son travail.