Je me réjouis de cette grande pluie froide d’hier qui nous donnait novembre
Pour mes amphibiens. Mon fossé est plein de têtards en ce moment. Et, non alimentée par quelque source que ce soit, cette toute petite étendue d’eau vit de la pluie. L’an passé, certains têtards n’ont pu toucher la maturité, atteindre la sortie de l’eau, car le fossé s’est lentement asséché, faute de pluie. Malheureux karma.
Aussi, j’ai beau me réjouir de la richesse de la vie qui s’y trouve en ce moment, si le fossé s’assèche, c’est fini, mes petites bêtes vont mourir là, après avoir commencé leur cycle de vie. Et la grande pluie d’hier a remis le fossé à niveau, comme il était au moment de la fonte des grandes neiges que nous venons de connaître.
Ô bonheur !
Il est arrivé que je transporte des seaux d’eau pour faire monter le niveau d’eau, mais il aurait fallu bien davantage que cela. Un jour, je devrai faire l’histoire de ce petit fossé de rien, qui ne peut susciter considération, mais si riche de vie.
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