Trois grains de maïs qui font merveille
Un correspondant de East Angus écrit à la Sherbrooke Gazette qu’un agriculteur a reçu de l’un de ses amis trois grains de blé-d’Inde merveilleux.
Il y a quelques années, cet ami était à la chasse à la Baie d’Hudson, tua un canard venant du Nord, dans l’estomac duquel il trouva trois grains de blé-d’Inde qu’il envoya à l’agriculteur de East Angus. Celui-ci les sema et en possède aujourd’hui un demi-minot.
Ce blé-d’Inde est précieux pour notre climat en ce sens qu’il est à l’épreuve de la gelée, il peut même être semé en automne; il rend dix fois plus que le blé-d’Inde ordinaire et fait la plus belle farine qui puisse se voir.
L’agriculteur en question n’en aura à vendre que dans l’automne de 1898 et le vendra $5 la mesure, alors qu’à ce prix même on se disputera sa récolte.
C’est une petite fortune que ces trois grains de blé-d’Inde.
La Tribune (Saint-Hyacinthe), 17 mai 1895.
Comme une histoire pour enfants, dirait-on. Il me semble d’ailleurs qu’il existe une histoire pour enfants qui s’apparente à celle-ci.
Quant aux grains de maïs retrouvés aussi au Nord, mon ami Denys Delâge me dit qu’ils pourraient avoir été apportés là par les oies blanches et les outardes, mangeuses de maïs lorsqu’elles passent à notre hauteur dans leurs migrations.
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