Skip to content

À nouveau, une bouteille est trouvée

Le quotidien montréalais La Patrie du 30 mars 1893 fait écho à une nouvelle parvenue la veille de New York.

Une dépêche au Sun de Norfolk, Va., dit : «William Johnson, le gardien d’Ocean View, Va., petite place d’eau à l’embouchure de la baie de Chesapeake, a ramassé cette après-midi sur la grève une bouteille de champagne, soigneusement cachetée, contenant une lettre donnant des informations sur le naufrage du «Naronic» de la ligne de steamer océanique, la «White Star». La lettre était ainsi conçue :

3,10 hrs a.m., 19 février, steamship «Naronic», ligne du White Star, en mer.

À celui qui trouvera ceci.

Faites rapport quand vous aurez trouvé ceci à nos agents, si vous n’avez pas entendu parler de nous avant ce temps. Notre navire coule rapidement et la tempête est si forte que nous ne pourrons jamais nous sauver dans de petites chaloupes. Une chaloupe a déjà chaviré et tous ceux qui la montaient dorment maintenant sous les eaux.

Que Dieu nous fasse survivre à ceci. Nous avons été frappés par une banquise de glace dans un terrible brouillard de neige, il y a de cela deux heures. Maintenant, il est 3.29 hrs. a.m. par ma montre, et le grand navire a son pont à l’égalité de l’eau. Faites rapport aux agents, dans le Broadway, New-York, M. Kersey & Co. Adieu à tous.

John Olsen,
Marchand de bestiaux.

 

Étrangement, la fin du Naronic est un véritable mystère, jamais résolu à ce jour.

Photographie de funtik.cat (Dasha Bondareva) sur Flickr.

No comments yet

Publier un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Vous pouvez utiliser des balises HTML de base dans votre commentaire.

S'abonner aux commentaires via RSS