Les épouvantails hivernaux
Bien sûr, même en hiver, chemin faisant, il arrive d’apercevoir soudain un épouvantail. Mais qui cherche-t-il à apeurer ainsi ? Et pourquoi donc ?
Et cela me ramène à Jérémie, qui vécut au 6e siècle av. J.-C., l’un des prophètes majeurs de l’Ancien Testament.
Dans le Livre de Jérémie, chapitre X, versets 3-5, on lit :
Oui, la Terreur des peuples est un pur néant;
ce n’est que du bois coupé dans une forêt
travaillé par le sculpteur, ciseau en main,
puis enjolivé d’argent et d’or,
de l’argent en feuilles,
importé de Tarsis,
et de l’or d’Ophir,
un ouvrage de sculpteurs et de main d’orfèvre :
tous ne sont qu’œuvres d’artisans.
On les habille de pourpre violette et rouge.
Avec des clous, à coups de marteau, on les fixe
Pour qu’ils ne bougent pas.
Tels un épouvantail dans une melonnière, ils ne parlent pas;
Il faut les porter, car ils ne marchent pas !
N’en ayez pas peur : ils ne peuvent faire du mal,
Et du bien, pas davantage.