Décès du fondateur de la librairie Beauchemin
Beauchemin dans le monde du livre au Québec est un nom de première importance. Édition de livres à n’en plus finir. Plus de 1 500 depuis 1842. Édition de l’Almanach du peuple à compter de 1869, assurément l’almanach le plus populaire dans l’histoire du Québec. En 1900, Librairie Beauchemin est le plus important vendeur de manuels scolaires au Québec. Et quoi encore.
Voici qu’en novembre 1887, meurt son fondateur, Charles-Odilon Beauchemin à 65 ans. L’Étoile du Nord du 1er décembre lui rend hommage.
Montréal. Nous avons le regret d’être obligé de mentionner, parmi ceux dont le nom a dû être enregistré au chapitre des «décès» arrivés dans le cours de la semaine, Charles-Odilon Beauchemin, libraire de Montréal, qui a succombé mercredi, le 29 courant, à une affection appelée «maladie de cœur» dans le langage de la science d’Esculape, la médecine.
Les symptômes de son indisposition ne faisaient point présager une fin aussi prochaine.
On ne pouvait croire dans le cercle des intimes qu’il dut si tôt être précipité dans l’éternité.
Le défunt, M. Beauchemin, a comme on dit fait sa marque dans le commerce et pour ceux qui ont été à même d’apprécier son mérite, sa disparition presque subite est un grand sujet de regrets.
Puisse nos condoléances être regardées par la famille, comme un témoignage irrécusable et sincère de la part considérable que nous prenons à son affliction.
L’image du Charles-Odilon Beauchemin vient du site suivant, un article de l’écrivain Louis Caron.
On trouvera aussi un texte de Micheline Champoux sur le personnage.
Et voici ce qu’en dit le répertoire du patrimoine culturel du Québec de Culture et Communications Québec.
Pour la biographie de cet éditeur et libraire né à Sainte-Monique de Nicolet, lieu natal de mon grand-père paternel, voir également ce texte de Jean-Louis Roy dans le Dictionnaire biographique du Canada.